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EXPLOITATION HYDRAULIQUE DE L'OR

EN CALLEOliNIE.

Pourquoi, ensuite, les sluice-boxes ne sont-ils pas beaucoup plus larges, comme les tables des under-currents, par exemple, de manière à être parcourus, par un courant d'eau beaucoup moins impétueux? On se rapprocherait ainsi davantage du système rationnel, suivi depuis les temps les

dans la seconde ligne de sluice-boxes. On ajouterait encore de nouvelles quantités d'eau. On répéterait de même ces installations de distance en distance, les matières fines, une fois séparées, ne se mêlant plus jamais avec les grosses,,

plus anciens de l'histoire, pour recueillir l'or charrié par les rivières, qui consiste à verser la matière aurifère, entraînée par un petit courant d'eau, sur une surface inclinée munie d'aspérités, qui arrêtent les particules d'or. Mais la réponse est bien simple : une telle disposition est impossible, parce que le courant doit être assez fort pour entraîner dans les sluice-boxes les plus grosses pierres. Partant de ces considérations, on pourrait remédier, dans une certaine mesure, aux défauts de la méthode actuelle en ajoutant, de distance en distance, de l'eau claire au cou-

rant troublé, et en séparant complètement les matières fines des grosses de la manière suivante : Au point où la ligne de sluice-boxes sort du tunnel, on établirait une grille pareille à celles qui servent pour les under-currents ; on séparerait ainsi en deux parties le courant, les matières les plus fines traversant la grille. A chacun des deux courants partiels, On ajouterait une certaine

quantité d'eau, la proportion primitive d'eau, divisée en deux parties, devenant trop faible dans chacun d'eux. Les matières fines ainsi séparées seraient entraînées le long d'une se,,',onde ligne de sluice-boxes, qui serait moins.

inclinée que la première, ne recevant que des matières .fines avec beaucoup d'eau. Par suite de cette réduction de pente, la seconde ligne de sluice-boxes aurait gagné sur la première, au bout d'un certain parcours, une hauteur de chute suffisante pour l'établissement d'un under-current, qui séparerait des matières fines les sables les plus fins. Au

même endroit on établirait de nouveau une grille sur la première ligne de sluice-boxes, pour isoler les matières fines provenant du choc des gros fragments, et les envoyer

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comme elles le font avec les under-currents aujourd'hui usités. On réduirait un peu la largeur des sluice-boxes principaux à mesure que la quantité de matières solides qui y circule diminuerait. Sur la ligne auxiliaire de euice-boxes, au lieu d'undercurrents, on pourrait ménager des chutes verticales : les sables tomberaient dans une boîte en bois où un jet d'eau les maintiendrait dans un état d'agitation continuelle, de nature à favoriser l'amalgamation. On pourrait même pousser encore plus loin le principe de division, et créer une seconde ligne auxiliaire de sluiceboxes, dans lesquels circuleraient les matières les plus fi-

nes, séparées, par une grille à barreaux serrés, de celles que reçoit la première ligne auxiliaire. 11 suffirait peut-être alors, pour n'avoir encore que deux cours de sluice-boxes en tout, après séparation en deux grosseurs des matières fines, de rejeter la partie la moins fine dans les sluice-boxes principaux, avec les cailloux. L'eau,qu'il faudrait verser en divers points, serait fournie .

par une conduite en tôle spéciale. L'eau qu'on ajouterait à la ligne auxiliaire de sluice-boxes serait. lancée par un petit tuyau dans la boîte même placée au-dessous de la grille à travers laquelle tombent les matières fines, afin d'empêcher les accumulations dans cette boîte. Le fond des sluice-boxes auxiliaires serait garni de petites

planchettes transversales de champ; on considère ce garnissage comme le meilleur pour retenir l'or ; de plus il a -l'avantage d'être très-facile à enlever et à replacer. Il est assez solide dans un canal parcouru seulement par des matières fines. Ces installations, fort ingénieuses, augmenteraient la con-