Annales des Mines (1876, série 7, volume 9)
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DES OUELITASSA.
RÉGION FERRIFÈRE
Le gîte n° io avait un affleurement de 35 mètres de lon-
gueur sur 20 mètres de large, partagé en deux par une bande pauvre large de 5 mètres. On y a ouvert sur toute la partie riche deux tranchées étagées de 28 mètres de hauteur totale. Au front de taille actuel le minerai ne se montre suffisamment riche que vers le milieu des attaques ; là, sa
teneur est de 5o à 52 p. roo de fer, et de 1,25 p. roo manganèse. Aucun travail de recherche n'accompagnait l'exploitation, on ne sait pas si ce gîte s'élend sous le terrain tertiaire, ni ce qu'il peut devenir en profondeur. C'est ce gîte qui a fourni la plus grande partie de la production du groupe.
Beni Saf. - Ce groupe comprend les gîtes numérotés de xi à 18 inclusivement. C'est pour lui qu'est projeté le port dont il a été question ci-dessus. En attendant qu'il soit exécuté, on embarque comme on peut les minerais fournis par l'exploitation du gîte n° 11. Mais les travaux d'exploitation sont assez peu développés, et l'on s'est livré surtout à de nombreux travaux de recherches. Les distances à la mer sont médiocres ; tous les transports se feront par voies ferrées et plans inclinés, et quand toutes les voies de communication projetées seront terminées et le port exécuté, on se trouvera dans des conditions économiques très favorables. En attendant il n'en a pas moins été déjà retiré
du groupe environ 5o.000 tonnes de beau minerai, qui a trouvé faveur dans les usines qui l'ont employé. Le gîte n° u i comprend deux affleurements voisins sépa.
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la très-faible étendue où il affleurait. Il a été reconnu sur une hauteur de 4o mètres et sur 200 mètres de long, et l'on continue des recherches en profondeur. A mon avis, c'est un promontoire de l'îlot de calcaires basiques qu'il termine, promontoire qui a été battu et corrodé par les vagues de la nier helvétienne, ainsi que l'attestent les petites grottes pleines de sable, que les travaux y ont rencontrées sur plusieurs points. A l'ouest de ce gîte, et dans la partie voisine du Chabat el Lindj, le travail a mis à nu un gîte remanié faisant partie de I'llelvétien, gîte qui a été reconnu sur 20 mètres de haut, 6a mètres de long et 8 à to mètres de large, et sur lequel on continue des recherches en profondeur. Ce gîte est certainement formé par une partie des débris du promontoire jurassique, et il me semble presque sûr qu'il doit en exister de semblables plus au nord et aussi dans la partie est du promontoire. Quoi qu'il en soit, il est déjà à peu près certain qu'une bonne partie du gîte de Dar Rih ne pourra s'exploiter à ciel ouvert, et qu'il y aura lieu par conséquent de le concéder. C'est au bas des travaux de ce gîte qu'il est le plus commode d'observer les schistes remaniés entrés dans Nielvétien à l'état de lentilles plus ou moins vastes, dont il a été question dans la première partie de la présente note., A El Hamra le calcaire basique, tout en étant plus ou moins ferrifère, n'a guère encore laissé voir que du mim'ai pauvre. Mais on travaille dans deux gîtes remaniés, faisant partie de l'helvétien, appuyés sur l'îlot jurassique et séparés par une petite pointe de cet îlot. Le plus sep-
rés par le Chabat el Lindj, celui de Dar llih au nord, et celui d'El Hamra au sud de ce ravin. A Dar Hill les travaux ont mis à nu deux gîtes réelle-
tentrional est reconnu sur 70 mètres de long, 20 mètres de haut et o à 12 mètres de large ; le plus méridional sur Go mètres de long, 15 mètres de haut et 15 mètres de
ment distincts. L'affleurement initial était très q)etit ; on a découvert d'abord une espèce de dyke de la largeur de i° à12 mètres, courant à peu près N. 25° E., presque vertical, et noyé de toutes parts dans le terrain belvétien, sauf sur
pousser des reconnaissances en profondeur. La petite pointe qui les sépare ne contient que du minerai pauvre. Mais il
large à
peu près; il y aura lieu pour l'un et pour l'autre de
me semble très-probable qu'ils doivent conduire à un gîte