Annales des Mines (1876, série 7, volume 9)
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RÉGION PERP.IFÈRE DES OUELHASSA.
ÉTAIN OXYDÉ EN TOSCANE.
oo mètres de long et 5 à 6 mètres de large. On a fait à sa tête un puits de 53 mètres de profondeur, qui n'a rencontré que du stérile. C'est évidemment un gîte de nulle
NOTE
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SUR
v aleur.
En résumé, il résulte de ce qui précède que quelques gîtes sont reconnus pour être importants à divers degrés, d'autres pour être de valeur nulle, et que le plus grand nombre est encore inexploré ou très-peu exploré. On ne saurait donc se faire aucune idée positive des quantités de minerai exploitable qui existent réellement dans la région des Ouelhassa. On sait seulement que certains gîtes motivent de très-grands travaux d'installation, et que l'exécu-
tion de ces travaux créera un milieu économique trèsfavorable pour la plus grande partie de la contrée, Ce résultat est déjà assez beau pour qu'on s'en contente provisoirement. Il faut remarquer seulement qu'a côté du minerai riche exploitable, il existe des quantités peut-être plus grandes de minerai de teneur faible, ne pouvant supporter un long transport, mais qui serait très-propre à alimenter des usines -
locales ; ces quantités sont actuellement sans utilisation
possible, et cette situation, loin d'être particulière aux Ouelhassa, se trouve sur plusieurs autres points de l'Algérie. Il est possible que dans l'avenir on songe à tirer parti sur place de ces richesses actuellement perdues. C'est
là, il est vrai, une question qui n'est nullement mûre, et qui comporte bien des difficultés de toute espèce. Il me semble pourtant qu'elle est très-digne d'être étudiée, et l'on peut affirmer que celui qui parviendrait à la
résoudre pratiquement rendrait un éminent service à la colonie et par suite à la France. Alger, le i5 novembre 1875.
LA DÉCOUVERTE DE L'ÉTAIN OXYDÉ EN TOSCANE Par M. E. CHARLON, ingénieur civil des mines.
La cassitérite vient d'être trouvée en Toscane, à trois kilomètres environ, au sud-ouest de la ville de Campiglia illarittima, au lieu dit les Cento Camerelle, sur le versant occidental du Fumaccbio ; cette colline est un des derniers contre-forts vers l'ouest du Monte Calvi, bien connu des géo-
logues par les nombreux gîtes métallifères qu'il renferme. Le nom de Finnacchio (Camouflet) vient des vapeurs que l'on voit s'échapper à travers les fissures du calcaire dont la colline est formée et qui proviennent, sans doute, du passage souterrain d'une source thermale, acidulo- ferrugineuse, qui se fait jour au pied de la montagne, à quel ques centaines de mètres plus au sud, aux bains de Cahlana. Quant aux Cento Camerelle, c'était une série d'excavations creusées à peu près horizontalement dans le flanc de la montagne et se recoupant à l'intérieur dans toutes les
directions. Une couche de calcaire concrétionné, déposée par les eaux d'infiltration, recouvrait entièrement les parois de ces galeries, et son épaisseur, de plus d'un décimètre, y attestait l'abandon des travaux depuis un temps fort reculé. Une lampe étrusque, trouvée dans les déblais de la mine voisine de Monte Valerio (*), a permis d'ailleurs de rapporter à une époque, probablement bien antérieure à la fondation de Rouie, la date des excavations antiques, en forme de puits inclinés (Bucche, dans le langage du pays), (*) Simonin. Le Monde souterrain.