Annales des Mines (1876, série 7, volume 9)
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SOLFATARES LATÉRALES DES VOLCANS
DANS LA CHAÎNE IVIÉRIDEONA LE DES ANDES DU CHILI.
formation de con-
et de vapeurs violent, mais éphémère; glomérats trachytiques. 2° Solfatares permanentes, dues en grande partie au radégagement de mollissement et gonflement de la croûte; sublimation du soufre fluides élastiques, lent et continu; et kaolinisation des roches. Je commencerai par les solfatares de la première classe et, pour en donner un exemple, je me propose de faire une - monographie de la solfatare de Cerro-Azul, que j'ai eu l'occasion d'observer, et d'en faire une étude spéciale depuis le moment de sa formation jusqu'au jour oit je l'ai vue complètement éteinte. Je signalerai en même temps d'autres solfatares de même nature, dont on ne voit actuellement que les débris et qui. se groupent, conjointement avec celle du CerroAzul, autour du grand massif des deux Descabezados.
SOLFATARES LATÉRALES DE LA PREMIERE CLASSE.
étude des trischytes qui le composent; solfatare nouvelle de Cerro,lutul; solfatares Anciennes da même massif.
Situation du grand massif de Ileseabezado;
Situation et figure du grand massif de Descabezado.
A
partir de la latitude d'environ 350 S., la chaîne des Andes du Chili commence à s'abaisser considérablement et à être dominée par des montagnes volcaniques dont les altitudes diminuent aussi à mesure qu'on s'avance vers le sud. Ainsi, tandis que le volcan de San José (lat. 35°4o'). s'élève à plus de 6. 000 mètres an-dessus du niveau de la mer, celui de Maypo (lat. 34°) n'a que 5.384 mètres d'altitude ; le Tingui, rinca (lat. 34° 5o'), 4.478 mètres ; le Descabezado-Grande (lat. 35° 3o') , 3.888 mètres ; le Cerro-Nevado de Chillan
(lat. 56° 5o') , 2.879 mètres; Antuco (lat. 37°2o') , 2. 735 n'è"
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fres, et le sommet de Calbuco (lat. 4.002o1) dépasse à peine la hauteur de 1. 7 o o mètres au-dessus du niveau de la mer(*).
La ligne de faîte qui passe par le sommet de ces cônes volcaniques ne coïncide pas rigoureusement avec la ligne de séparation des eaux ; elle dévie à l'ouest, en formant avec cette dernière un angle très-aigu. Sur cette ligne de faîte, en traversant la province de Naule, on aperçoit les sommets couverts de neiges perpétuelles de Descabezado-Grande et de Cerro-Azul. (Voir Pl. IV, fig. 1.) C'est dans la dépression de la chaîne entre ces deux sommets que se trouve la solfatare connue tantôt sous le nom de Descabezado, tantôt sous celui de Cerro-Azul.
Le système des montagnes dans cette partie des Andes se trouve moins compliqué que dans le nord. On voit d'abord en première ligne, du côté de l'ouest, à partir de la plaine intermédiaire entre les cordillères de la côte et la chaîne des Andes proprement dite, des masses granitiques qui s'élèvent jusqu'à plus de 1. oco mètres de hauteur audessus du niveau de la mer (cuesta de Hastilleros). Puis viennent les trachytes, qui forment toute la partie centrale de la chaîne. Ils ne renferment que quelques lambeaux de terrains porphyroïdes métamorphiques. Les roches calcaires font complètement défaut. C'est au milieu de cette formation trachytique très-étendue que se trouve un grand massif, composé aussi de trachytes, qui s'allonge dans la direction S.-O.-N.-E. et domine les
montagnes environnantes. Il doit avoir plus de 3o kilomètres en longueur ; il porte à son extrémité sud-ouest le cône culminant de Descabezado-Grande (5.888 mètres), et à l'autre extrémité, près de la ligne de la séparation des eaux dans les Andes, le cône de Descabezado-Chico, dont le cratère, selon M. Pissis, s'élève à 3.253 mètres au-dessus (*) Ces hauteurs et les latitudes ont été prises dans la grande carte Cela République du Chili, due à M. Pissis.