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SOLFATARES LATÉRALES DES VOLCANS

DANS LA CHAÎNE MÉRIDIONALE DES ANDES DU CHILI.

dans la composition du cône volcanique du Descabezado Grande, et ont une tendance à se diviser par plaques comme les plionolithes d'Auvergne, auxquels ils ressemblent aussi

par leurs couleurs. Leur masse est d'un gris un peu foncé et de structure plutôt grenue que compacte;. leur cassure est inégale et sans éclat ; l'olivine s'y trouve disséminée en petites, particules amorphes, d'un jaune olivâtre, cristallMes, clouées d'un vif éclat vitreux. La roche de cette espèce que j'ai recueillie au Descabe. zado est en grande partie attaquable par les acides, principalement par l'acide chlorhydrique fort et bouillant, mais elle n'est pas hydratée ; elle laisse dans l'acide 75,4 p. loo de matière inattaquable, et renferme environ 8 p. 100 de silice soluble dans. une 'dissolution de potasse. La partie dis.

soute dans l'acide contient tout le fer et la magnésie qui appartiennent à l'olivine ; la roche ne perd au feu que 0,0055

de son poids. Ces trachytes à olivine sont surtout très-abondants dans les terrains volcaniques d.0 midi du Chili et aux îles de Juan-Fernandez et de Mas.-Afuera.

6°. Trackyles brécho'ides à fragments, veines et noyaux d'obsidienne noire. - Ces roches se trouvent surtout trèsdéveloppées dans la partie nord-est du massif, et au delà du

Descabezado-Chico, jusqu'à la ligne de la séparation des eaux dans les Andes, du côté de la Puerta. La pâte de ces trachytes est grise, poreuse ; au milieu d'elle on voit disséminée et très-irrégulièrement répartie une matière feldspathique plus claire, blanchâtre, .sans éclat, poreuse, passant à terreuse. Cette matière enduit aussi l'intérieur des vides arrondis ou elliptiques, au milieu de la roche, et leurs petites masses affectent parfois des formes propres aux roches amygdaloïdes. Au milieu de la masse, très-hétérogène, de la roche, on voit briller l'obsidienne noire, vitreuse, compacte, qui s'y trouve empâtée -

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tantôt en fragments angulaires tout à fait irréguliers, tantô en noyaux et veines lenticulaires, tantôt enfin, en veines minces qui s'allongent les unes parallèlement aux autres, et adhèrent fortement à lamasse. Cette obsidienne, qui. dans la roche récemment concassée est éclatante, très-compacte et d'un beau noir de velours, se ternit par le contact prolongé de l'air, et subit des modifications remarquables, même dans l'intérieur de la roche. Dans sa

métamorphose, en perdant graduellement son

éclat, elle devient en même temps de plus en plus grisâtre etsa structure change complétement : elle finit par devenir d'un gris presque aussi clair que la pâte qui l'englobe, ne conservant plus, la moindre trace de son éclat primitif; sa

cassure devient en même temps plane, grenue, passant quelquefois à terreuse. La roche, dans ce cas, est tellement méconnaissable qu'il serait difficile de deviner sa nature si

on ne l'étudiait et si on ne la suivait pas, en place, dans ses modifications graduelles. Les noyaux, les fragments et les petites veines d'obsidienne conservent cependant toujours leurs formes ; on reconnaît facilement leurs plans de Séparation d'avec la masse, et l'on observe quelquefois dans leurstructure métamorphosée quelques traces de la structure faiblement porphyroïde qui existe dans l'obsidienne vitreuse.

Je n'ai pas fait d'analyse de l'obsidienne noire, prise dans son état primitif, vitreux, ni de la matière lithoïde gris, terne, qui n'est qu'une modification moléculaire de l'autre seulement j'ai constaté que tandis que l'obsidienne noire, douée de tout son éclat vitreux, est parfai;

tement anhydre, la matière lithoïde grise, qui lui doit son origine, perd au feu 1.2 à 1.5 de son poids. Les roches qui 'suivent peuvent être considérées comme subordonnées dernes

aux précédentes, et en général très-mo-

ou de l'époque actuelle.

7° Masses d'obsidienne formant des coulées considérables,