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SOLFATARES LATÉRALES DES VOLCANS

dont plusieurs ont plus de 20 à 3o mètres de volume, per. tent à leur surface des matières frittées ou en partie senriflées, et sur leurs flancs découverts on voit des fissures courbes, non concentriques, formant entre elles des angles pour ainsi dire sphériques. Ces fissures diffèrent notable-

ment des fentes à surface plane qu'on observe sur les gros blocs roulés au pied des hautes montagnes et provenant des écroulements des rochers. Nulle part, en parcourant ces débris de l'ancienne solfatare, qui, du reste, a l'apparence d'une solfatare récemment éteinte, je n'ai trouvé de sublimations de soufre ni de traces de dégagements de gaz ou de vapeurs. . Obligé de retourner par le même chemin que j'avais suivi pour arriver au lac de Blanquillo, j'ai remarqué qu'il existe sur la pente occidentale. du Descabezado-Grande, et à.pen. près vers la même hauteur que les deux solfatares de Cerro. Azul, un énorme monceau de conglomérats qui s'allonge

parallèlement à la base apparente de la montagne, et qui, selon toute probabilité, a dû son origine à une autre crevasse et à une troisième solfatare, pareille aux autres. 11 n'existe parmi les gens du pays aucune. tradition sur l'époque de l'activité de ces deux dernières, solfatares, comme. il n'en existe point sur les éruptions du Descahezado qui ont produit ces immenses quantités de ponce dont les principaux dépôts, comme j'ai dit, couvrent les pentes septentrionnales et le plateau de l'autre côté de ce volcan. Il me reste à rendre compte de mon dernier voyage que je viens de faire (vers la fin du mois de février de 1873),

dans le but de compléter mon étude des solfatares du massif de Descabezado. Je partis de las Mariposas avec un de mes élèves, M. Gofl. zales, fils du propriétaire de cette hacienda, qui m'a fourni

des guides, des chevaux et tout le nécessaire pour ce voyage. Pour arriver au massif et franchir le chaînon qui

DANS LA CHAÎNE MÉRIDIONALE DES ANDES DU CHILI.

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unit le Descabezado-Grande avec le Descabezado-Chico, nous prîmes le chemin intermédiaire entre celui que j'avais suivi en 1847 et celui de mon second voyage de 1857. Ce chemin intermédiaire qui coupe la crête dudit chaînon à peu près à moitié de distance entre les deux Descabezados, ne présente plus de danger aux voyageurs, depuis que les gens du pays, ne trouvant pas de passage du côté de CerroAzul, ont été obligé de frayer ce chemin pour de nombreux troupeaux d'animaux qu'on conduit aux prairies situées de l'autre côté des Cordillères. Ce nouveau chemin traverse la haute vallée de Manan tial Pelado (2.682 mètres), remonte par celle de los Volcanes et arrive, par des pentes couvertes de neiges et de glaciers, jusqu'au bord occidental et à l'arête la plus saillante de ce côté de massif, à l'endroit qui porte actuellement le nom de Deshechos ( à 5.154 mètres d'altitude ). De là, on descend par des pentes plus douces et pour la plupart dégagées de 'neiges, dans la partie la plus évasée du plateau Meneses, d'où l'on trouve, comme j'ai déjà indiqué,un passage assez commode dans la vallée de los Jirones.

Par cette dernière nous arrivâmes, sans nous arrêter, jusqu'à las Vegas de San Juan, à l'extrémité orientale de la solfatare. Elle était déjà, complétement éteinte, et ne dégageait point de traces de fumées ni de vapeurs ; mais elle conservait à peu près complétement la configuration et la hauteur qu'elle possédait à l'époque de sa formation, il y a vingt-six ans. C'était encore, en la regardant à une certaine distance, un solide de forme assez régulière, que représente la fig. 5. Les flancs du monceau avaient les pentes naturelles que

Pourrait prendre un amas de pierres arrangées avec soin et désagrégées sur pla,ce ; sa surface d'en haut était aplanie, et les bords conservaient à peine quelques points saillants, restes des anciennes tourelles, transformées en conglomérats.