Annales des Mines (1876, série 7, volume 9)
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MACHINE A DÉTENTE VARIABLE
forme ménagée dans une pièce qui est guidée de manière à ne pouvoir se déplacer que dans le sens vertical. Cette pièce, en se déplaçant, entraîne dans son mouvement un levier droit dont l'axe, qui est horizontal, est placé sur un cylindre creux en fonte, fixé au bâti qui entoure l'axe du régulateur. L'une des extrémités du levier est articulée à la tige d'une petite pompe à huile dont le piston est percé de trous ; l'autre à une tige verticale articulée elle-même, vers le bas, à une manivelle calée sur un arbre 03 (arbre de détente), parallèle à l'arbre de couche O. Nous étudierons plus loin le 'régulateur américain au point de vue des avantages qui le caractérisent. La pompe à huile a pour effet, lorsqu'elle vient à fonctionner : de s'opposer à une variation brusque de vitesse, par suite de la résistance qu'éprouve le piston lorsque le liquide le traverse (perte de force vive) ; 2° de supprimer les oscillations qu'éprouveraient les boules lorsque la vitesse vient à varier. La tige de chaque soupape est articulée à un levier coudé mobile autour d'un axe supporté par le bâti ; l'autre extrémité du levier est articulée à une pièce commandée par l'arbre de couche ci-dessus spécifié. Pour chacune des soupapes d'échappement, cette pièce est une barre terminée par un galet et .soutenue par une bielle à laquelle elle est articulée ; cette bielle est mobile autour d'un axe supporté par le bâti. Une came formée de deux parties cylindriques, de rayons différents qui se raccordent, est montée sur l'arbre de couche 01, et reste
en contact avec le galet. La soupape n'est ouverte que lorsque la partie cylindrique du plus grand rayon touche le galet. La branche extérieure 00a du levier coudé, mobile autour de l'axe 0 de chacune des soupapes d'admission est articulée .à une tringle qui se termine d'autre part par ull châssis. Ce châssis est relié, par une petite bielle bbr, clou'
DE M. SULZER.
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blement articulée, à une manivelle 03b calée sur l'arbre de
détente 03. La barre eq d'un excentrique 0,e circulaire
monté sur l'arbre 02 est formée de deux flasques distancées l'une de l'autre. L'entretoise qui relie leurs extrémités porte en son milieu une sorte d'olive mobile autour de l'axe de figure de cette entretoise, qui présente une ouverture dans laquelle s'engage la tringle ci-dessus. Deux taquets en acier sont respectivement fixés au châssis et aux flasques dans
l'intervalle qui les sépare, et c'est seulement pendant la durée du contact des taquets que l'admission a lieu. Avant d'aller plus loin nous ferons remarquer que, d'après les dispositions ci-dessus décrites, les soupapes sont
brusquement et largement ouvertes ou fermées, et que les chutes de pression pendant l'admission, et les augmentations de contre-pression, lors de l'échappemement, dues aux étranglements dans les machines ordinaires, sont ici pour ainsi dire supprimées. Il faut ajouter que la période de compression se trouve ici complétement Revenons à la distribution.
Supposons que la vitesse de la machine reste con-
stante; la position 01b de l'arbre de détente est fixe tant que la rencontre des taquets n'a pas lieu ; la position de ce bras de levier 00a de la soupape est également invariable SOUS l'action du ressort à boudin. On voit ainsi que le système formé par le bras de levier 0,a, la bielle bb' , la tringle de détente et son châssis, reste invariable, et que la loi du mouvement de la barre de l'excentrique est la même que celle d'une bielle ordinaire dont l'extrémité serait assujettie à parcourir une droite fixe. Quant le taquet de la barre vient en contact avec l'autre taquet, le châssis se trouve entraîné, sa tringle exerce sur le levier de la soupape un effort de traction qui détermine l'ouverture de l'orifice d'admission. Si les boules du régulateur, par suite d'une accélération de mouvement, viennent à s'écarter de l'arbre auquel elles TOME IX, 1876.
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