Annales des Mines (1876, série 7, volume 9)
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CONSTITUTION GÉOLOGIQUE.
RICHESSES MINÉRALES DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE. 245
tilignes de calcaires cristallins mettraient en relief la symétrie des deux zones. En remontant la vallée du Diahot vers le S.-O., et en
du S.-0. On peut la suivre sans discontinuité jusqu'au-dessous de Gomen. Entre Komnac et Gomen, on voit de la mer, derrière les gros massifs serpentineux qui occupent le pre-
s'élevant ainsi sur l'arête centrale de l'île, on pénétrerait dans une région qui est encore aujourd'hui complètement inexplorée. On y verrait sans doute les deux zones de schistes ardoisiers se réunir un instant au centre de l'île, au-dessus des micaschistes. En continuant à suivre l'axe moyen de l'île clans la direction du S.-0., la formation
mier plan, la formation schisteuse s'étager jusqu'au pied des roches calcaires qui forment au fond du tableau et parallèlement à la côte une haute muraille continue et taillée à pic. Plus au S. cette formation est moins régulière ; les
serpentineuse, dont le prolongement apparaît au milieu des schistes jusqu'à l'embouchure du Diahot, se développerait de plus en plus et deviendrait dominante. A la hauteur de Jenghen et de Gatopc, la chaîne centrale est presque exclu-
phénomènes éruptifs en ont troublé la continuité, et des terrains plus récents recouvrent ses affleurements. Nous avons pu cependant encore observer les calcaires cristallins, très-
nettement caractérisés par leur aspect et par leur nature, en divers points de la côte O. et jusque vers le S. de l'île, à savoir : au S. de Bourail, à l'île Ducos, et dans la vallée de
sivement formée par les serpentines et par leur cortége de schistes serpentineux, au-dessus desquels subsistent encore des lambeaux de schistes ardoisiers. Cette arête centrale serpentineuse divise les deux formations schisteuses de la côte N.-0. et de la côte E. dont nous avons indiqué la concordance : sur la côte E., les schistes feld-
la Dumbéa. Il suffit de jeter les yeux sur les échantillons 125 à 131 de notre collection pour se convaincre que cette formation calcaire, qui nous servira de niveau de compa-
spathiques descendent jusqu'à la hauteur de Ouaïlou ; audessous de ce point, les serpentines s'étendent jusqu'à la
elaphyres. - Sans la présence de ces calcaires, il serait difficile de constater l'identité des schistes feldspathiques métamorphisés de nature très-variable qui s'étendent sur la côte O. et S.-0. Ces phénomènes métamorphiques sont dus : d'une part à la formation serpentineuse, d'autre part à un épanchement de mélaphyres et de tufs mélaphyriques qui donnent un caractère particulier à cette région. Ces mélaphyres s'étendent sur toute la côte O. et 5.-0., depuis Gatope jusqu'à Nouméa. Ils forment au bord de la mer une
mer. Sur la côte O., les schistes ardoisiers et les schistes feldspathiques, formant manteau au-dessus des serpentines, se continuent sur presque toute la longueur de l'île. Il nous reste, pour achever cette description d'ensemble, à indiquer les caractères généraux de cette dernière zone.
Terrains stratifiés et métamorphiques de la côte O. Comme nous venons de l'indiquer, les schistes feldspa-
thiques descendent le long de la côte 0. au pied des serpentines jusque vers le S. de l'île. Leur identité y peut être constatée par la présence à leur base de calcaires cristallins semblables à ceux de Jerighen et de la Roche Illauprat. Cette bande calcaire s'étend, comme nous l'avons vu, depuis la Roche Illauprat, clans la direction
raison à la base des schistes feldspathiques, est parfaitement semblable à elle-même aux différents points où nous l'avons observée.
sorte de bourrelet sur lequel vient s'appuyer toute la formation des schistes métamorphiques, qui sont uniformément dirigés du N.-0. au S.-E. avec prolongement vers l'E., et
qui semblent ainsi buter contre le massif serpentineux. sur les schistes feldspathiques métamorphiques, ou en contact direct avec les mélaphyres, notamment à l'île Ducos et sur le territoire d'Ourail, on rencontre par places Reposant
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