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Annales des Mines (1876, série 7, volume 9)

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CONSTITUTION GÉOLOGIQUE. 430 En explorant le lit des ruisseaux qui descendent au fond

de gorges étroites et escarpées sur le versant méridional

de cette chaîne, on rencontre dans chacun d'eux une nombreuse série d'affleurements charbonneux. Dans le lit du ruisseau qui descend du point G, nous avons compté

RICHESSES MINÉRALES DE LA. NOUVELLE-CALEDONIE. 431

Dent des débris fossiles. Au point E, un trou de quelques mètres de profondeur met en évidence des argiles rouges et ferrugineuses, qui sont tachées de charbon, mais au milieu desquelles n'apparaît aucune couche dis-

om,3o de puissance; elles sont impures et mélangées d'argiles ferrugineuses. L'une de ces couches, qui a été

tincte dont on puisse déterminer la puissance et la direction. Au point H, au pied du ravin que nous avons décrit plus haut, une excavation analogue met à découvert une couche de charbon de om,2o de puissance en contact im-

mise à découvert au point G, à 20 mètres environ au-dessous

médiat avec des grès kaolinisés à retrait prismatique,

de la crête, a o",4o de puissance; elle est dirigée au N.

dirigés à 1400, et plongeant vers le N.-E. avec une forte inclinaison. Enfin au point C, sur la crête d'un mamelon dénudé qui est formé de grès arénacés imprégnés de concrétions ferrugineuses, on peut observer à la surface des traces de charbon au milieu d'argiles violettes, friables et

dix points d'affleurements. Les couches de charbon ont om,20

500 0. , et elle plonge vers le N.-E. , en faisant un angle de 45°

avec l'horizon. La direction de tous les affleurements varie

du N. 6000, à N. 5000.; tous plongent vers le N.-E. en s'enfonçant dans le flanc de la montagne. Les couches charbonneuses sont en contact avec des bancs de grès compactes entre lesquels elles semblent avoir été comprimées; ce sont des grès durs et à grain fin, de texture semi-cristal-

line, et donnant par l'acide une légère effervescence; ils sont stratifiés en bancs,réguliers et coupés par des failles dirigées E.-0. et plongeant au S., remplies d'un ciment ferrugineux; ces failles coupent obliquement les couches de charbon qu'elles paraissent rejeter au S. On peut observer des phénomènes identiques dans chacun des ravins sur tout le flanc de la montagne. Au pied de la chaîne, le terrain carbonifère s'étend encore sur une certaine largeur jusqu'aux tufs mélaphyriques et aux roches métamorphiques sur lesquels il s'appuie. Tous les travaux de recherches exécutés de ce côté se réduisent à des trous creusés à quelques mètres de la surface, aux points D, E et H. La fig. 9 donne la coupe fournie par un puits foncé au point D jusqu'à 4 mètres de profondeur. Les couches sont dirigées à 800 et plongent au N. en faisant un angle de Lio° avec l'horizon. Elles sont formées de charbon terreux au milieu d'argiles ferrugineuses et :d'argiles friables et onctueuses, qui contien-

onctueuses au toucher.

Pour en finir avec cette région, il nous reste à signaler des affleurements de charbon assez remarquables qu'on peut observer à l'extrémité même de la chaîne près de la rivière de Moindou. La chaîne de montagnes se termine au-dessus de la rivière par un grand glacis très-incliné, sur les pentes gazonnées duquel affleurent des grès en roches compactes, de texture semi-cristalline; sur ce versant au point J, on peut voir 'à la surface, au milieu d'argiles ferrugineuses, d'importants affleurements de charbon, dont la trace descend sur le flanc de la montagne

à peu près suivant sa ligne de plus grande pente. Ces couches paraissent être importantes et de bonne qualité; mais la surface du sol est trop bouleversée pour qu'on puisse juger exactement de leur épaisseur. Elles Sont dirigées à So° et plongent au N. Elles semblent donc être le prolongement des couches puissantes que nous avons décrites aux points 0 et T. Au-dessous du point J, émergent

rois autres petites couches d'argiles charbonneuses, au milieu de bancs de grès compactes. Un peu plus au N.,

au bord même de la rivière, on a mis à découvert au