Annales des Mines (1876, série 7, volume 9)
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EN STYRIE ET EN CARINTHIE.
FABRICATION DE LA FONTE
assez grande résistance pourvu qu'il fût resté longtemps exposé à l'air et qu'il eût perdu ainsi, très-graduellement, son eau de carrière. Mais, au voisinage des tuyères, il s'usait cependant rapidement. Dès 1820, furent essayées, pour cette partie inférieure. de la cuve, des briques réfractaires fortement comprimées et cuites, avec soin. Leur effet fut très-bon; mais il ne fut pas regardé comme nécessaire de construire toute la cuve avec de pareilles briques, d'un prix élevé ; on con-
.lO Une couche de i mètre Ç 4 parties de quartz. d'un mélange de j i partie d'argile bleue. a° Une couche de om.0.0 6 parties de quartz. d'un mélange de t i partie d'argile bleue. 5° Une couche de om,/to 8 parties de magnésite. d'un mélange de i partie d'argile.
tinua toujours à faire en grès les parois de la cuve proprement dite. Ce n'est que dans ces derniers temps que les briques ont
été appliquées, dans quelques fourneaux, pour la plus grande partie de la construction. Ce sont généralement des briques de Blansk.o, en Moravie. Même dans les grands fourneaux, comme le Ferdinand de Hieflau, mis en feu à la fin de 1875, le haut de la cuve est encore fait en grès de Gains, sur 4m,5o à 5 mètres de - hauteur.
Les fourneaux de la vallée de Vordernberg utilisent, depuis de longues années, les gisements d.e serpentine de Kraubach. Sur quelques points, on peut obtenir des pierres presque de toutes dimensions. Aussi voit-on encore la sole des hauts fourneaux de moyenne grandeur faite d'une seule pierre. Le creuset, l'ouvrage, sont également en pierre serpentineuse de grandes dimensions, et de om,8o à i mètre et même plus d'épaisseur (Suivant le diamètre). Pour les parties supérieures des étalages et pour la cuve,
on se contente de pierres plus petites, et même Ar
les
parties hautes de la cuve on prend simplement les schistes chloriteux que fournit la vallée de Vordernberg elle-même, Pour les grands, fourneaux, il ne serait plus possible de transporter une pierre de fond de dimensions suffisantes, Aussi a-t-on recours, pour la sole, à l'emploi soit d'un pisé
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fortement damé, soit de briques, quelquefois des deux matières superposées. Dans le fourneau du baron von Ilayr, par exemple, la sole est formée d'un pisé composé De 5/6 de magnésie calcinée et de )/6 de chaux éteinte. A Vordernberg, la sole d'un autre fourneau est composée de trois couches superposées
La sole du grand fourneau neuf de Fridau est formée d'abord d'une couche de om,42 d'épaisseur en pisé de magnésite calcinée avec un peu d'argile ; au-dessus est une couche de om,lo de briques de magnésite. Tout le fourneau est en briques ; en dessous des tuyères ces briques sont formées de partie d'argile de Blansko
contre 4 parties de magnésite calcinée ; au-dessus des tuyères et dans tout le reste du fourneau; les briques sont faites de i Partie d'argile de Blansko contre 4 parties de serpentine broyée. A part les quelques fourneaux au coke (Schwechat, Prâ-
vali, Zelltweg) et les plus grands fourneaux au charbon de bois, tous les autres sont encore reconstruits en pierre, saur au voisinage et au-dessous des tuyères. Quelques fourneaux se contentent même, maintenant encore, de pierres qui ne peuvent recevoir qu'une taille bien. imparfaite, comme par exemple Eisentratten, tout entier en schistes chloriteux. Lin très-bon ciment réfractaire est fourni par le mélange argile o leetd.e talc pulvérisé (Federweiss) mis en
dans Une bonne soufflerie donnant le vent très-régulièrement