Annales des Mines (1876, série 7, volume 9)
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FABRICATION DE LA FONTE
totale, et l'on ne voulait pas la perdre en faisant parcourir aux gaz chauds la .hauteur idu fourneau. Auprès de .bien des fourneaux nous avons -encore trouvé l'appareil à air chaud placé_ au gueulard. Mais, -dans les nouveaux, cette pratique -est complètement abandonnée. On a >reconnu tout l'avantage que présentait mn appareil
bien dégagé, facile à nettoyer et à réparer; -on a constaté également l'influence .nuisible des masses. de poussières entraînées. Aussi installe-t-on toujours des systèmes d'épuration -et de ,lavage, de .façon à n'amener sous les chaudières et sous les appareils à air chaud que des gaz bien dépouillés de matières en suspension. La perte subie ;par la non-utilisation de la ,chaleur propre
des gaz est ainsi largement compensée par la meilleure conductibilité ,des appareils; d'ailleurs cette chaleur propre elle-même a ,diminué par l'élévation des fourneaux.La plupart ,des fourneaux ne sont :encore munis que de petits appareils en fonte, capables seulement .de chauffer l'air entre 200 et 5oo° C. Plusieurs ,ont ,des ;appareils Wasseralfingen du genre
de celui qui fut installé le premier à Eisenerz, auprès du fourneau Wrb.na. Cet appareil se (composait de 2,0 -tuyatu longs Chacun -de lm.7 à, _et« un diamètre intérieur de e,13. L'air était chauffé vers a 75° C.., et l'on avait une surface de chauffe .deo>".2,54 par mètre cube d'air:injecté par minute.
Ce ne sont que les nouveaux fourneaux qui nous présentent ,des surfaces de chauffe supérieures ;à im2 par :mètre cube d'air injecté par minute.
- à Neuberg., elle monte
A Fridau, la surface atteint à environ 2".2.,5o, ce qùi a ,permis .d'atteindre parfois jusqu'à .600° C. A Schwechat., la surface est .plus .grande encore, elle .atteint °2.72,6,2 ,(dans le cas où les appareils d'an même .fourneau °sont tous trois en feu). .Maisles dispositions
défectueuses de ces appareils ont rarement .permis de dépasser 35oa.,56o0 C.
EN 'STYRIE ET EN CARINTHIE.
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Tous les appareils que nous venons de citer sont en fonte
ce sont presque toujours des Calder plus ou moins modifiés par ovalisation ou aplatissement des tuyaux pour augmenter la surface de chauffe. Ce sont parfois aussi des appareils à pistolets, à tubes recourbés ou complètement droits. Presque chaque usine a son type; mais ce qui est peutêtre plus important que la forme ou l'assemblage des tuyaux, c'est le mode de combustion des gaz, pour assurer une 'disparition complète de l'oxyde de carbone. Les dispositions sont variées aussi pour produire le mélange de gaz et d'air ; mais il est rare de trouver des dispositions complétement satisfaisantes, De chambre de combustion, nous n'en :avons vu nulle part en usage; les ingénieurs de la compagnie d'Innerberg ont fait plusieurs tentatives ; mais les dispositions, un peu compliquées, ne remplissaient qu'imparfaitement le but. Il vaut la peine cependant ,de signaler les bons résultats qu'ont donnés à Eisenerz les caisses en fonte dans lesquelles
sont répartis de nombreux tuyaux à air; amené en une quantité de jets distincts, au milieu de la masse gazeuse, l'air produit une combustion bien plus complète que clans le cas, plus fréquent, où gaz et air arrivent parallèlement en deux nappes, qui réellement ne se mélangent pas (Pl. XIV, fia. :Io, mi et 12). L'une des principales causes du peu de ,chaleur fournie par les appareils de Schwechat est précisément une combustion très-imparfaite, qui ne va s'achever que dans la cheminée même.
D'appareils en briques, nous n'en trouvons absolument qu'a Fridau. Obligés d'économiser la place et l'argent, les ingénieurs n'ont voulu établir que deux appareils. La con-
struction du premier s'achevait quand la crise de S73 a fait suspendre les travaux. On ne se proposait d'ailleurs pas de dépasser les: températures qui sont encore possibles avec les appareils en fonte (5 à 6000),. Aussi, en face