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FABRICATION DE LA FONTE.

et sur la différence qui existe entre la chaleur propre des gaz brûlés et la chaleur que pourraient encore fournir les gaz à proportion considérable d'oxyde de carbone. Mais à la longue, les inconvénients que présentent les nombreuses poussières en suspension dans les gaz, surtout depuis que l'on charge presque exclusivement des minerais

grillés, ont conduit à l'installation des épurateurs de gaz. Les nouveaux grands fourneaux en présentent seuls d'un peu complets ; presque toujours le tuyau descendant du gueulard se termine à une petite distance du sol, et se trouve entouré d'un tube concentrique d'un diamètrebeau-

coup plus grand vers le haut, et plongeant par sa base dans un réservoir d'eau qui forme fermeture. L'écoulement des gaz se produit par des tuyaux adaptés la partie haute du tube extérieur. Les gaz, descendant du gueulard, abandonnent toutes les poussières lourdes, qui tombent directement dans le reserVoir d'eau ; une partie plus menue ne peut pas suivre le mouvement ascendant des gaz qui montent par l'espace annulaire pour gagner les orifices d'échappement ; de là, une nouvelle épuration. Souvent on fait tomber dans le grand tuyau

de descente une pluie fine, qui humecte et précipite une proportion de poussière plus forte encore. Le lavage s'achève par une circulation plus ou moins longue,, tour à tour montante et descendante, dans une chambre munie d'une série de cloisons; une pluie abondante, tombant dans ceux des compartiments où la circulation se fait de haut en bas, accélère le mouvement tout eu améliorant l'opération.

Grillage des minerais. -- Le fer spathique n'est presque jamais employé cru dans les fourneaux ; on en est venu depuis, quelques années, sinon à griller empiétement, au moins à dessécher et décomposer partiellement les menus les plus fins eux-mêmes.

EN STYRIE ET EN CARINTHIE.

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Suivant les usines,, le but que l'on se propose est. différent :

dans les minerais de l'Erzberg de Styrie et dans

ceux de Carinthie, il n'y a guère que l'acide carbonique, et l'eau dans les menus, que l'on ait à expulser. C'est; donc à.une calcination simple qu'il faut procéder ; il faut l'effectuer le plus économiquementpossible,, tout en la rendant complète..

Dans les minerais de Gollrad et autres, que traitent les usines de Mariazell et de Neuberg, les pyrites sont abondamment mélangées aux carbonates ; l'expulsion du soufre doit donc être' ici le but essentiel que l'on ait en. vue. Les différences dans le résultat à. produire, suivant les conditions, locales,. amènent donc le choix- de méthodes diverses, que. nous pouvons cependant classer suivant trois ypes

10 Grillage dans des fours coulants, avec combustible mélangé à la masse minérale;

2° Grillage dans des fours à cuve ou à; réverbère, avec gaz des fourneaux ; 5° Grillage avec gaz prodnits dans des foyers spéciaux. Un résultat que l'on doit demander à tous les fours, c'est de ne

pas fournir de chaleur locale trop élevée. En: effet, un minerai spathique perd son acide carbonique à une empérature relativement faible, et s'il n'a pas été surchauffé, il reste en masse, poreuse très-facile à traverser par les gaz réducteurs ; si la chaleur est trop élevée, il ya frittage, c'est-à-cuire combinaison des bases avec la silice qui existe toujours en quantité plus ou moins forte, ou fusion de l'oxyde magnétique qui résulte de la calcination du carbonale. Cette masse semi- fondue est beaucoup plus difficile k réduire. Il y a donc avantage à l'éviter.

1° Grillage au moyen d'un combustible salide::-Dans le choix- des combustibles il faut faire grande attention aux éléments secondaires, qui exercent souvent une influence