Annales des Mines (1876, série 7, volume 9)
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FABRICATION HE LA FONTE
les produits de la combustion abandonnent leur chaleur sensible en traversant les parties, hautes du four. H. y a donc chauffage méthodique; seulement il y a transformation partielle de l'acide carbonique en oxyde. de carbone qui s'échappe.
Il est essentiel que les fours ne soient pas de plus-de 4 mètres à 4-,5o, sans cela l'air traverse difficilement la colonne de minerai grillé qui se trouve au-dessous de la zone de combustion. En tons cas, il ne passe qu'un faible peut pas convenir ades excès d'air, et cette disposition minerais pyriteux. Pour ceux-ci,. on emploie des fours à cuve dont les parois latérales sont percées de nombreux. ouvreaux.
Suivant l'axe de ces fours, ronds ou ovales, se trouve également- une double cloison en maçonnerie semée de car-
neaux qui portent l'air au milieu de la masse. Ce canal central est mis en communication avec l'extérieur par un conduit unique, qui peut être plus ou moins fermé par un registre; l'admission d'air par les ouvreaux des parois latérales se règle par l'emploi de simples briques mises à l'entrée des conduits. L'espace occupé par le minerai dans de pareils fours (à Gollrad, par exemple) n'a qu'un mètre de largeur, de sorte que l'air pénètre abondamment dans la masse, et. le grillage est assez complet, sans qu'il se produise dans une zone trop restreinte. Il n'y a donc nulle part température un peu élevée, ce qui est favorable à la sulfatisation des pyrites. La consommation, dans ces fours, est plus forte . que dans ceux à parois pleines; ainsi,. à Gollrad, on ne brûle pas moins de 8' pieds cubes (1/4 de mètre cube) de menu charbon de bois par tonne de minerai grillé, ou de 22 pieds cubes (om3,68) de bois., également par tonne de minerai
EN STYRIE' ET' EN CARINTHIE.
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près la même que celle des fours d'Eisenert.. Le minerai met à peu près cinq jours à les parcourir:. La charge est réglée de façon que le minerai forme une couche de o,45 à o',5o d'épaisseur. Autrefois, à Mariazell, pour traiter les minerais extrêmement pyriteux, l'ingénieur Wagner avait eu l'idée- de construire un four rond dont les parois latérales étaient complètement formées de tablettes en fonte espacées de o.0.,15 à 0,18. La masse de minerai, mélangée au combustible,,. était: en
quelque sorte suspendue dans un treillis à mailles trèslarges, au travers desquelles le vent circulait librement. Il y avait là excès ; la masse d'air exerçait une action réfrigérante par trop intense, et la marche était: des plus irrégulières. Le four, longtemps abandonné, a. été transporté à Neuberg, où il a été modifié et où il marche avec succès depuis lors, en réalisant très-convenablement le but que se proposait Wagner, l'oxydation complète des pyrites (Pl. XIV, fig. 8 et 9).
Toute la partie supérieure de ce four à cuve, de 3",8-o de hauteur, est pleine, et les tablettes inférieures seules
restent libres ; on peut d'ailleurs, suivant les vents, augmenter ou diminuer la section ouverte de la paroi Ainsi il y a diminution très-grande de la quantité d'air introduite par les parois ; par contre, par l'emploi d'une cheminée centrale percée de nombreux ouvreaux, l'air est amené au centre, comme dans les fours ordinaires de Gollrad. Ce four cube environ 2 1 mètres ; il produit de 6 à 7 tonnes
Par vingt-quatre heures. Le volume de vide intérieur par tonne de minerai grillé est donc de 3 mètres cubes à 3,5. La consommation est plus forte encore qu'a Gollrad : elle atteint o"3,4 par tonne de minerai grillé, soit environ 71/2 à 8 p. too en poids.
grillé.
La production de ces fours à admission d'air est à peu
2° Grillage avec les gar des fourneaux. -A la vue des gaz