Annales des Mines (1876, série 7, volume 9)
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EN STYRIE ET EN EABINTHIL
FABRICATION DE LA FONTE
vu, un total de 2.637 calories. Il faut, dans la marche idéale, produire la même quantité de chaleur. Le poids de carbone contenu dans l'oxyde de carbone, transformé en acide carbonique par la réduction, est
Fe203.....0,7811 x
Pour le fer provenant de FeO et MnO.
0,172
'/, x
=o,a52 =o,o36 0,188
Ce carbone en brûlant donnera 0,288 x 8o8o = 2.327 calories.
.restera donc 310 calories à fournir par le carbone brû-
lant à la tuyère à l'état de CO. Pour les produire il faudra 01,125 de carbone. Ainsi le poids total de carbone qui devrait théoriquement
être suffisant serait de kilog.
0,4,3 pour la combustion, et 0,o38 pour la carburation, Soit 0,451
Ce qui correspond à 01,495 'de charbon de bois, tandis qu'on brûle 01,753 de charbon de bois ; on pourrait donc encore réaliser une économie de 011,258, soit une écono-
mie de 53 p. too. Les conditions sont encore actuellement les mêmes. Un pas assez important a été réalisé par les fourneaux de Hieflau dans ces derniers mois. La surélévation à 14-,50 et l'augmentation du volume par tonne fabriquée par 24 heures a réduit la consommation de combustible à 660 kilog. par tonne ; C'est déjà 11118
économie de 1 2 p. 100 de la consommation ancienne. Elle doit être due à un abaissement de température au gueulard, D'autres usines, Treibach en particulier, marchent dans de meilleures conditions encore, puisque la moyenne pour l'un des fourneaux n'est que de 602 kilog.
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Les conditions, comme minerais, ne `sont pas absolument
les mêmes qu'à Eisenerz; mais pourtant les différences sont assez faibles pour qu'on puisse comparer ces deux groupes de fourneaux.
Cette consommation de Treibach correspond à une économie de 20 p. 100 par rapport à la consommation d'Eisenerz. La différence d'avec la consommation théorique ne serait donc plus que de 15 p. 100.
Les fourneaux de Treibach sont, par suite, très-prés d'avoir atteint la limite d'économie possible ; surtout si l'on
remarque que la température de l'air étant moindre à Treibach qu'à Eisenerz, il faut demander au charbon une plus forte proportion de la chaleur nécessaire aux réactions.
L'économie à réaliser, en conservant les appareils à air chaud actuels, pourrait donc à peine atteindre no p. 100. Situation économique des hauts fourneaux. - La situa tien économique des hauts fourneaux s'est profondément modifiée depuis une trentaine d'années.
C'est ce qui ressort d'une façon bien nette du tableau suivant, qui met en parallèle les variations des prix de la fonte, du charbon de bois, et des matières essentielles de la vie.
Les prix
se rapportent spécialement à la Carinthie; mais
évidemment les mêmes fluctuations ont dû se faire sentir dans les autres régions.