Annales des Mines (1876, série 7, volume 9)
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FABRICATION DE LA FONTE
EN STYRIE. ET EN CARINTHIE.
sait de deux parties : l'une somme eargent très-modique; 2° toute une série dematières alimentaires, (*), avec le loge-
Prix de diverses matières.
1600 1650 .1700
'1750
1800 '1810' 1820 1830 1840
850' 1860 1866' 1868 1870' 1871
1872
Juillet '1873
Déc. . '1870 Déc. . 1875
-
-
-
mètre cube.
12 heures.
Hectol.
Ilectol.
Rilbgr.
francs.
francs.
---
francs,
--
francs.
francs.
--
10,60.
2(7,00
0,61
6,40 14,40 10,60 13,60 14,20
12,70 45,60
0,10
1.1,60
0,17
19,60 21,00 17.50 22,00 20,75 21,50 22,00
0,61 0,81 0.65 0,83 1,06
CHARBON
La tonne. francs. 70 811
85 122 158 102
144 120 156 142 162 '125: '135
200 214
-
de bois
.136
132
JOURNÉE
de
.--
-
l' I
1
2,23 3,13
372
I
5,07
5;95 8,00 8,95 9,75
Id. Id. Id.
travail
0.70 0,90 0,70 0.65 0,82 1,20 1,35 1,20 1,30. 4,85, 2,05 2,20
2.31 2,53 2,46
230 8, 250 11,50 15° (1' ch* leen' ch. durs.
270
SEIGLE. FROMENT. VIANDO.
de
-
FONTE. ANNÉES.
-
613
-
15,00' '17,00
15,20 15,80 17,00
--
--
---
0,15
1,15
1,10
--
En examinant ces tableaux, on voit de suite que certaines matières, et spécialement le froment, ont peu varié de prix. Il y a eu de nombreuses fluctuations tenant à l'état des récoltes, mais les importations étrangères- et le développement de la culture ont empêché une hausse pentu.nente.
Pour le seigle, céréale des pays montagneux, les importations ne sont pas venues aussi abondantes ; aussi y a-t-il hausse d'un tiers environ sur la valeur. Les populations ouvrières et urbaines se développent, tandis que l'élève du bétail ne croît que difficilement, faute de pâturages suffisants. La viande de boucherie a donc augmenté, comme dans tous les autres pays, et sa valeur a doublé. L'augmentation la plus forte a eu lieu dans les cinq ou six dernières années ; c'est aussi dans cette période que les salaires ont doublé, comme argent au moins. En effet, autrefois, dans la plupart des usines, le salaire se compo-
ment et le chauffage.
Si les ouvriers voulaient une plus grande quantité de
blé ou de graisse que celle qui leur était donnée, ils pouvaient en acheter à prix réduit. Ces coutumes ont presque -complètement disparu depuis quelques années ; mais aussi, à Hieflau, par exemple, la moyenne des salaires est montée à plus de 2f,4o par jour. Pour le charbon de bois, l'augmentation s'est produite dans un rapport bien autrement considérable : il a plus que quadruplé de valeur, et la continuité de l'augmentation fait prévoir que le mouvement d'accroissement n'est pas près de s'arrêter ; une crise aussi violente que celle que traverse l'industrie métallurgique a pu seule produire un moment d'arrêt.
Les prix des fontes sont loin de varier aussi régulièreles moindres perturbations politiques ont produit des baisses brusques, et de longues années de stagnation, ou des hausses non moins subites, suivant les résultats des ment :
événements.
En tous cas, ce sont ces dernières années qui ont montré les perturbations les plus grandes dans le marché des fontes : les mêmes qualités ont perdu en quelques mois la moitié de leur valeur ; et à la hausse qui avait pu subsister
assez longtemps pour qu'on pin croire à un état presque normal a succédé une baisse dont on ne peut prévoir la durée.
Après deux ou trois années de bénéfices qui atteignirent Jusqu'à 120 à iSo francs par tonne de fonte, pendant quel.) C'était à Eisenerz, par mois, environ 30 litres de froment, 70 litres de seigle, 3 kilogr. de graisse.