Annales des Mines (1876, série 7, volume 9)
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FABRICATION DE LA FONTE 6i4 ques mois, les compagnies se voient toutes obligées de
EN STYRIE. ET EN CARINTHIE.
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vendre leurs fontes presque au prix coûtant (*). Le prix de revient des fontes à Vordernberg, par exemple,
peut, croyons-nous, s'établir à peu près de la façon suivante : Par tonne de fonte blanche francs.
2.000 kilog. de minerai grillé à .i6`,5o la tonne. . 33,0o 5 mètres cubes de charbon de bois à ,o',30. . . 51,50 i5 p. /oo de déchet de charbon de bois 7,70 Fondant Main-d'oeuvre et régie.
1,80
,6,00
Total
Pour peu que les frais généraux soient élevés, et qu'il faille servir les intérêts à un capital un peu fort, on voit qu'il ne reste plus aucun bénéfice. Il est bon cependant de remarquer que, dans ce prix de 16 francs par tonne de minerai, il y a un bénéfice pour l'association des propriétaires de l'Erzberg. A Eisenerz, le minerai grillé, pris à la sortie des fours,
TABLEAUX DE LA MARCHE DES HAUTS FOURNEAUX DANS
LA RÉGION DES ALPES
ne revient guère qu'a 7,5o, ce qui est dû surtout aux frais très-peu élevés d'une exploitation complètement à ciel ouvert. En comptant 'même un bénéfice de i franc par tonne de minerai, on voit que la fonte d'Eisenerz revient à 15 francs meilleur marché, soit environ 95 francs la tonne. (*) Une indication bien nette des perturbations extraordinaires qu'a subies l'industrie métallurgique est fournie par les cours successifs des actions des compagnies même les plus solides. Celles d'Innerberg, de 2oo florins, émises à 180 florins, ont atteint 510 florins en mai 1875, pour tomber à 175 florins le Si décembre 1873. 1112 le Si décembre 1875. 115 à 12.0 florins en mai 1875. TOME IX, 1876.