Annales des Mines (1876, série 7, volume 10)
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ASSOCIATION ALSACIENNE
Malgré la faible pression à laquelle les chaudières fonctionnent, l'une des soupapes de sûreté était surchargée au point de faire fléchir son levier.
La purge du cylindre débouche dans l'eau, ce qui permet au piston d'aspirer de l'eau ; le tuyau de purge
DES PROPRIÉTAIRES D'APPAREILS A VAPEUR.
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sont accusées par une légère convexité de la couche d'incrustation. Les lentilles se détachent au premier coup de marteau. La tôle des bouilleurs est très-altérée sous les sommiers, et les communications sont dépourvues des
doit toujours déboucher en plein air. Les deux bouilleurs réparés présentent un grave inconvénient : les pièces sont retenues par des boulons dont les écrous sont léchés par les flammes; plusieurs de ces écrous sont déjà brûlés. Je vous engage vivement à aban-
étriers qui doivent assurer la liaison de la chaudière avec les bouilleurs; les réchauffeurs sont oxydés à l'intérieur et recouverts à l'extérieur d'une couche de om,o08 d'épaisseur d'un mélange de suie et d'oxyde. En résumé, l'état de ce générateur est tel que je vous engage à le supprimer. La tôle de cette chaudière est fortement piquée. Cela
donner ce mode de réparation et à faire river une pièce
provient de ce qu'on s'est servi d'outils trop tranchants
dans l'intérieur de ces bouilleurs. Cette chaudière est en très-mauvais état : la tôle est profondément altérée par l'oxydation que détermine l'eau
pour détacher les incrustations.; Ce travail demande à être confié à des ouvriers soigneux et, lorsque l'épaisseur de la couche n'est pas trop forte, il convient d'employer des marteaux plats, ou même des raclettes, de préférence aux marteaux à piquer. La chaudière est recouverte d'incrustations trèsadhérentes, dont l'épaisseur varie de om,005 à o",oio. Il
qu'on y laisse constamment séjourner. Je vous engage soumettre cette chaudière à un essai à la presse hydraulique avant de vous en servir, et à faire placer des étriers dans les tubulures qui relient la chaudière aux bouilleurs. Le nettoyage des réchauffeurs est tout à fait insuffisant. Ils sont recouverts à l'extérieur d'une épaisse couche de. suie et de rouille; à l'intérieur, les incrustations dépassent orn,o5 en plusieurs endroits. La communication des deux réchauffeurs était presque entièrement obstruée. Le réchauffeur du bas était tellement rongé par l'oxyde qu'on
a pu l'enfoncer à coups de marteau vers le milieu de sa longueur. Veuillez le faire dégager de la maçonnerie pour le faire réparer. Vue extérieurement, cette chaudière paraît être en
bon état, mais la corrosion intérieure est très-forte en maints endroits. Sous la couche incrustante, il s'est formé un très-grand nombre de lentilles qui ne sont autre chose qu'un mélange de rouille et de dépôts calcaires. Ces lentilles sont engagées dans la tôle sur une profondeur variant de o'n,002 à om,o08. Il y a donc des parties où l'épaisseur du métal ne dépasse plus om,003 ou om,004 ; ces parties
serait à désirer que la chaudière pût être arrêtée assez longtemps pour permettre son nettoyage complet. Les fonds
des bouilleurs sont recouverts de dépôts dont l'épaisseur paraît être de o'n,o3 à orn,o4. Comme le diamètre de ces bouilleurs ne mesure que on',45o, il n'est guère possible de les piquer. Ainsi je vous conseille l'emploi d'un réactif chimique qui soit de nature à ramener les incrustations à l'état boueux et puisse permettre ainsi le nettoyage convenable des bouilleurs.
L'intérieur des bouilleurs est recouvert d'incrustations qui, en plusieurs endroits, dépassent orn,o5 d'épaisseur. L'eau d'alimentation dont vous disposez étant assez bonne, il est probable que ces bouilleurs n'ont pas été nettoyés depuis fort longtemps. Dans la chaudière, l'épaisseur de la couche incrustante varie de om,005 à om,o25 ; les incrustations y sont moins adhérentes que dans les bouilleurs. Je vous engage à faire opérer le nettoyage à fond