Annales des Mines (1876, série 7, volume 10)
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MINÉRAUX DIVERS
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RÉCEMMENT DÉCOUVERTS AU CHUE.
Opérant sur divers fragments de ce minéral, j'obtiens pour sa composition
Oxygène.
Acide sulfurique. Sesquioxyde de fer qui ne se sépare pas par l'ébullition prolongée. Sesquioxyde de fer que l'ébullition sépare l'état de sous-sulfate Oxyde noir de cuivre Magnésie. Alumine.
Eau (par différence)........
28,96
(17,11)
9,8°
(2,8)
2,28
'4,59 0,85
(2,9) (0,5)
traces /15,72
100,00
Si l'on élimine la petite proportion d'oxyde de fer qui se sépare par ébullition à l'état de sous-sulfate (et qui est
soluble à froid dans la dissolution du sel double), on trouve
que ce minéral, par sa composition, se rapproche de la formule générale des aluns, dans laquelle l'alumine est remplacée par le sesquioxyde de fer et la base alcaline par le protoxyde de cuivre CuO cuo,
Fe. 203, 5S03
nAq.
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Ordinairement amorphe, mais il se présente aussi cristallisé en prismes qui paraissent appartenir au système
- sa couleur est d'un bleu céleste tout à fait pareille à
celle de l'espèce précédente, plus pâle que celle du sulfate de cuivre artificiel; translucide et transparent; éclat vitreux vif; structure lamellaire à lames allongées et fibreuses; un clivage net, facile, parallèle à une des faces du prisme, un second, oblique, moins net. Soluble dans l'eau froide, donnant une dissolution légèrement acide et qui se trouble par l'ébullition prolongée, mais il ne se forme dans ce cas qu'un petit dépôt vert de sous-sulfate de cuivre, dont le poids n'arrive pas à t p. Io° du poids du minéral. L'analyse de M. Krônnke donne pour la composition de ce minéral, comparée à celle qui correspond théoriquement à la formule CuO,S03+ .NaO,S03+21I0, les chiffres suivants trouvé par l'analyse.
Sulfate de cuivre Sulfate de soude
46,278 42,951
Eau
10,77'
par le calcul.
h7,233 42,091 10,676
Il Me reste quelques doutes sur la proportion de l'eau qui varie notablement d'un échantillon à l'autre. Quand on calcine ce minéral dans un creuset de platine, la presque totalité de l'eau de combinaison se dégage au rouge naissant, et il reste un résidu anhydre blanc ; si ensuite on augmente le feu, on obtient une matière noire qui ne retient que 2 à 5 millièmes de l'acide contenu dans le minerai
17. Anlinioniale de plomb. M. Raymondi, qui, depuis bien des années, s'occupe de l'étude du règne minéral au Pérou, décrit dans son grand ouvrage sur le département d'AncaChes }'antimoniate de plomb, minéral d'un blanc jaunâtre, terreux, qui accompagne fréquemment les minerais de plomb argentifère de ce département. La même espèce, qu'il est facile de confondre par ses
non calciné.
caractères extérieurs avec l'arséniate de plomb terreux,
Je dois ajouter que M. Krônnke, de Copiapo, vient de reconnaître l'existence d'un autre sulfate polybasique qui est un sulfate de soude et de cuivre, très-abondant dans les mines de Calama, sur le chemin de Cobija à Potosi. Voici les caractères de cette nouvelle espèce, que M. Krünnke a très-bien décrite et définie
accompagne la galène antimoniale au Chili. Ainsi, un échan-
tillon de cette galène apportée de la Cordillère de Las Confies, Cajun de Valenzuela, recouverte d'une croûte de 5 à 4 centimètres, m'a donné pour la composition de cette dernière :