Annales des Mines (1876, série 7, volume 10)
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EXPLICATION DES PHÉNOMENES OPTIQUES ANOMAUX
vations qui donnent les angles des faces adjacentes des pyramides A, B, C. On trouvera ainsi les équations 3/5
--,-- 5cib
Acta
3 /-5 clAb =--- db + ltda 3V-5
dB = da + Adb Scia + &lb
3Vg dB0 -=
5/5 = da 5cib 3/ dCb = 5da -1- db Les deux équations
(4) donnent a'_= 0.9704
b' = 0,9797
(5)
b' = 0,972
(6)
0,9719 0,9673
Moyennes
U' = 0,9699
0,9759 b'
0,9779
En combinant enfui les moyennes, on trouve a' = 0,9691 = 1,0319
b' = 0,976v
C'
b = i,o245
c=
Si l'on calcule maintenant, avec ces nombres, les angles qui s'en déduisent, on forme, en les comparant aux angles observés, le tableau suivant des observations.
Incidences calculées.
A
7 i° 35',0
71°32',9
B
71
C
7' 6,o 69 3,o
Ab
49" 22',7
Ae
48 2o ,3
490 27',( 118 s3,5
Moyennes
Angles des faces opposées des pyramydes A, B, C.
Angles des faces opposées adjacentes des pyramides.
Angles des faces opposées des pyramides ayant leurs sommets 'sur les axes pseudo-binaires.
49 12,7 Be
47 1t8 ,3
C
117 26 ,5
Cb
117
Pyr. ab 6o°43',. Pyr. bc 59 28,0 Pyr. ac 59 43 ,o
0,0 69 2,3
119 s6,3 47 44 ,4
47 26 47 7,6 600 54',4 59 22,11
59 43 ,u
DANS DES SUBSTANCES CRISTALLESÉ ES.
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Si l'on a égard à l'incertitude inévitable des mesures, on jugera que la concordance entre l'observation et le calcul est des plus satisfaisantes. La nature de la symétrie de l'amphigène, rendue si évidente par les observations et les calculs précédents, est encore assurée par l'observation des hémitropies que présentent les cristaux. M. vom Bath avait constaté, sur la plupart des faces de l'amphigène, des stries nombreuses, rapprochées, dont la direction, en rapport avec les axes cristallins, est, en général, parallèle à l'intersection du plan du cristal, par un plan parallèle au pseudo- dodécaèdre rhomboïdal. M. vom Bath assimile ces stries à celles qui se rencontrent sur certaines faces des feldspaths anorthiqueS. 11 y voit, comme dans ces substances, la marque de la dissymétrie, de la cristallisation dévoilée par l'hémitropie. Il est clair, en effet, que si l'on suppose les cristaux d.'amphigène hémitropes autour d'une ligne perpendiculaire au. plan du pseudo-dodécaèdre rhomboïdal, cette ligne étant un axe binaire du cube, l'hémitropie ne se dévoilera, dans un cristal cubique, par aucun caractère extérieur, puisque, après le demi-tour d'une moitié du cristal, cette moitié sera revenue en coïncidence avec elle-même. Il en sera autrement si le cristal n'est pas cubique : .l'axe d'hémitropie ne sera plus alors un axe de symétrie, et l'hémitropie se manifestera extérieurement par des angles rentrants, ou par de fines stries lorsque plusieurs lamelles hémitropes seront groupées ensemble, ainsi que cela a lieu dans les feldspaths anorthiques. Non-seulement j'ai pu retrouver sur mes cristaux les stries indiquées par M. vom Bath, mais encore j'ai rencontré parmi ceux-ci de véritables cristaux hémitropes montrant, sur certaines faces, les angles rentrants de la macle de la manière la plus apparente, et j'ai pu, sans trop .
de peine, prendre des mesures passables de l'angle des deux faces qui forment l'angle rentrant.