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Annales des Mines (1876, série 7, volume 10)

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EXPLICATION DES PHÉNOMÈNES OPTIQUES ANOMAUX

DANS DES SURSTANCES CRISTALLISÉES.

l'on trouve aussi dans le topazolite et s'expliquent de la

La face ni (Des Cl.) devient b2 (i17) (t07) h' (100) (olo) 91 p (ool) a'

même façon.

Selon la remarque de M. Des Cloizeaux, « les limites « entre les quatre cristaux sont rarement aussi nettes que « la figure (fig. 57 et 58, Pl. III); ils empiètent

« souvent les uns sur les autres et leur contact se fait

(20.17)

« verticalement suivant des surfaces assez inégales dont « le second a lieu par de petits remplissages irréguliers. » Ce sont précisément les phénomènes qui se rencontrent

On peut aller plus loin en remarquant que 8,8,02

1,422,

575,19

presque toujours dans les assemblages, et qui les dis-

c'est-à-dire égal à V7 ou 1,41 4 à o,008 près. Les axes du prisme orthorhombique sont donc à très-peu près : v'2

\ft7

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1,

tinguent des macles proprement dites.

Quant aux cristaux d'Anclreasberg, ils sont composés de deux cristaux semblables à celui que je viens de décrire, dont l'un a tourné de 900 par rapport à l'autre autour de l'axe pseuclo-q ua tern aire.

c'est-à-dire qu'ils ont respectivement les longueurs de deux axes binaires et d'un axe quaternaire d'un réseau cubique. Le réseau cristallin de l'harmotome est donc à très-peu près cubique, et cette remarque rend un compte très-précis de la forme des cristaux et de leurs assemblages complexes.

Les cristaux de la variété dite morvénite et ceux qui proviennent d'Oberstein sont formés de quatre cristaux clinorhombiques. Ces quatre cristaux figurent les positions

d'un réseau qui a tourné d'abord de 18o° autour de l'aie pseudo-quaternaire parallèle à l'intersection 01h"; puis de 1800 autour de l'axe pseudo-binaire perpendiculaire à g'. Les faces h', g', sont celles d'un pseudo-dodécaèclre rhomboïdal, la face oi! celle d'un pseudo-leucitoèdre.

Ces quatre cristaux sont disposés les uns par rapport aux autres comme les quatre cristaux qui sont assemblés dans le grenat topazolite autour d'une perpendiculaire à une face du dodécaèdre rhomboïdal. Les stries parallèles aux intersections g'

è

sont disposées comme celles

que

On voit que le type cristallin de l'harmotome est extrêmement voisin de celui de la christianite (Phillipsite Lévy) et de celui de l'analcirne. Ce type est le type commun de la plupart des zéolites, sinon de toutes, comme j'essayerai de le montrer dans un travail spécial. Ces silicates hydratés qui ont, comme l'a démontré M. Charles Deville, la composition des feldspaths à laquelle l'eau est venue s'ajouter, présentent dans leur cristallisation des analogies presque aussi étroites que celles qui distent entre les cristaux des divers membres de la famille feldspathique. Topaze.

La topaze présente une organisation intérieure qui rappelle celle de l'émeraude. Brewster a depuis longtemps remarqué, non-seulement que les axes optiques ne sont pas écartés de la même quantité en tous les points d'un même échantillon, mais encore que, lorsqu'on observe une lame cristalline perpendiculaire à l'axe vertical, dans la lumière polarisée parallèle, elle montre une marqueterie