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ET A ESSIEUX CONVERGENTS DE M. RARCHAERT.

LOCOMOTIVE A ADHÉRENCE TOTALE

force horizontale qui, à partir de la dernière position considérée, ne peut produire qu'un travail élémentaire nul pour un déplacement infiniment petit du système, ce qui ne décide pas le sens du mouvement de A au démarrage. Il en est tout autrement quand ou veut accoupler, au moyen d'une bielle MPN unique (Pl. 1V, fig. 8), mais rigide, trois essieux B, C, A équidistants, parallèles et situés dans un même plan

horizontal, ce qui théoriquement réduit la bielle MN à la forme rectiligne. Dans ces conditions, en effet, C étant l'essieu

moteur, supposons que l'action qu'il exerce sui la bielle soit une force Pp tangente en P au cercle PP' de rayon CP.

A chaque instant, la bielle devra être en équilibre sous l'action de cette force Pp et des réactions des coudes M etiN

nous pouvons remplacer ces réations par leurs composantes , les composantes dirigées suivant la direction de la bielle MN et qui devront se détruire, à supposer qu'elles existent ; n° les- composantes Me et Nu!, parallèles à Pp, qui devront être égales chacune à la moitié de Pp et dirigées en sens contraire de cette dernière force. Les forces Min et Nia, respectivement égales et opposées à Mn?" et Na', représenteront donc les actions tangentielles transmises aux deux essieux A et B; ces actions *seront toujours la moitié de l'effort Pp appliqué à l'essieu C; et si cet effort n'est jamais nul, ce qui arrivera lorsque C sera mené par deux manivelles rectangulaires, les actions Mm et Na ne le seront jamais non plus, que les manivelles AM et BN soient inclinées on horizontales ; il n'y aura donc pas de points morts. On voit, par conséquent, que ce qui distingue les transmissions du mouvement, au moyen d'une bielle rigide, à un seul essieu ou bien simultanément à deux essieux, c'est que, dans le premier cas, cette bielle ne peut transmettre les actions qu'elle reçoit que dans le sens de

sa longueur exclusivement, et que, dans le second cas, elle peut transmettre des efforts ayant des directions quelconques ; on n'a plus affaire à une simple tige sollicitée

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seulement à ses deux bouts, mais à un levier droit actionné en trois de ses points.

'Ce qui précède établit clairement, je pense, que la forme triangulaire de la bielle d'accouplement n'a aucune importance en themie ; il faut même .ajouter, toujours dans le même ordre d'idées, que dans le cas de la bielle rectiligne, les actions tangentielles reçues par les deux essieux A et B seraient toujours la moitié de la force Pp reçue par l'essieu intermédiaire ; elles seraient donc constantes si _cette dernière force,était constante elle-même.

Dans le cas oit la bielle est triangulaire, une pareille régularité dans la grandeur des efforts transmis directement n'existe plus , et, comme on le verra plus loin , il apparaît alors des actions perturbatrices qu'on .aurait intérêt à éviter. La Description des parties essentielles de la .machine. locomotive de M. Rarchaert , considérée comme véhicule, est, ainsi que noué l'avons dit, construite sur le type d'un wagon américain, ce .qui n'est pas un des côtés les moins nouveaux du système. Pour en comprendre les principales dispositions, le lecteur devra se reporter aux dessins contenus -dans la 1)1. VI. La fig. I de cette planche représente une coupe verticale et longitudinale de la machine, la fig. n représente la projection horizontale du véhicule et

la: fig. 5 une coupe verticale et transversale faite, moitié au droit de la cheminée et moitié au droit de la cheville ouvrière antérieure.

A la place de la caisse du wagon américain, nous trouvons un bâti général rigide portant toute la partie fixe, c'est-à-dire la ,chaudière., les cylindres, tout le .mécanisme de la distribution et enfin les caisses à eau et à charbon. La base de ce bâti est formée par deux longerons A, offrant chacun vers leur milieu une plaque de garde f entièrement fermée à sa partie supérieure et entretoisée à