Annales des Mines (1876, série 7, volume 10)
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LOCOMOTIVE A ADHÉRENCE TOTUE
les forces dues â son action., et que les différentes pièces du
mécanisme se transmettent de l'une à l'autre, peuvent acquérir une grande intensité; en même temps, la vitesse devenant généralement plus faible, les forces dues aux réactions d'inertie diminuent. Il est donc impossible que les forces d'un groupe puissent constamment équilibrer celles de l'autre groupe sur chaque pièce de la machine , puisqu'en général elles éprouvent
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des variations inverses. En conséquence, l'équilibre ne pourrait être obtenu qu'autant qu'il serait réalisé séparément entre les forces des deux groupes. Il faut donc regarder l'ensemble des organes de la machine comme transmettant à la fois des forces de deux catégories indépendantes, savoir : celles qui proviennent de l'inertie des pièces animées de mouvements relatifs réguliers et celles qui 'proviennent à ld'fois des actions extérieures et de celles que développe le travail de la vapeur; les forces de la première de ces catégories pourront d'ailleurs seules exister théoriquement quand la machine circulera, le régulateur fermé, et par suite sans que la vapeur
agisse ; nous allons commencer par étudier leurs effets et par rechercher les moyens de les équilibrer d'une façon aussi complète que possible au 'Moyen de contre-poids. Ce but ne peut pas plus être entièrement atteint pour la machine Rarchaert que pour les machines ordinaires ; il restera donc des forces perturbatrices et des couples perturbateurs qu'il importe de bien connaître et qui produiront des mou. vements parasites. Nous ferons la même étude pour les forces provenant des actions extérieures et de celles dues au travail de la vapeur, et en ajoutant les effets perturbateurs dus à ces forces à ceux dus aux réactions régulières d'inertie, nous connaîtrons entièrement les causes qui produisent les mouvements parasites.
ET A ESSIEUX CONVERGENTS DE M. RARCHAEHT.
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1. DES EFFETS ET DE LA TRANSMISSION DES FORCES DUES AUX RÉACTIONS
D'INERTIE DES PIÈCES ANIMÉES D'UN MOUVEMENT RELATIF RÉGULIER. - PERTURBATIONS QUI EN RÉSULTENT DANS LA STABILITÉ DE LA MACHINE.
Pour l'intelligence de ce qui va suivre, le lecteur devra se reporter constamment aux fig. 25 et 24, Pl. V, qui représentent l'une et l'autre une projection du mécanisme sur le plan méridien ; elles ont surtout pour but de faire connaître les positions que devraient occuper sur les roues les contre' poids partiels propres à équilibrer les diverses forces dues aux réactions d'inertie.
La fig. 25 montre ces positions pour le côté droit de la machine ; on y a figuré en lignes pleines toutes les pièces du mécanisme qui appartiennent à ce côté ; les pièces de l'autre côté, ainsi que celles situées dans le plan méridien, sont figurées en lignes interrompues. La fig. 24 montre les positions des contre-poids pour le cOté gauche de la machine, et lespièces du mécanisme qui appartiennent à ce côté y sont seules tracées en lignes pleines.
Il est bien entendu que les contre-poids partiels et distincts qu'il faudrait placer en théorie sur une même roue pour équilibrer diverses forces perturbatrices seront en pratique fondus en un seul ayant un effet équivalent aux effets réunis des contre-poids partiels. Dans la machine Rarchaert, autant et peut-être plus que
dans les machines ordinaires, il faut se préoccuper avant tout d'équilibrer les composantes verticales des forces perturbatrices, afin d'éviter autant que possible des variations dans la charge des ressorts et dans les pressions exercées par les roues sur les rails. Nous allons donc chercher quels sont les contre-poids qui pourraient équilibrer chacune de ces composantes. Il arrivera pour la plupart d'entre eux qu'ils équilibreront