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Annales des Mines (1876, série 7, volume 10)

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.,LOCOMOTIVE A ADHÉRENCE TOTALE

dans le chapitre précédent que la bielle centrale de transmission est soumise à des liaisons surabondantes, puisqu'elle est guidée par trois de ses points et qu'il suffirait qu'elle le fût par deux seulement, pour que son mouvement fût déterminé d'une façon complète ; nous avons vu encore que, pour que ces liaisons surabondantes ne deviennent pas incompatibles, il était nécessaire de ménager un jeu notable dans l'articulation du sommet de la bielle avec le coude du faux essieu; dans ces conditions ce sera par ses articulations avec les coudes des essieux des trucks

que la bielle de transmission sera normalement guidée dans son mouvement, et c'est à ces coudes que les réactions d'inertie de sa masse se transmettront ; voyons quelles seront ces réactions.

Tous les points de la bielle centrale décrivent des circonférences de cercle égales à celles décrites par ses trois sommets; on obtiendra les centres de ces circonférences en menant, à partir de chaque point considéré, des droites égales et parallèles à CE, ainsi que le montre la fig. 2 5, Pl. V, qui représente la bielle CC'C" et les trois essieux E, E', E" avec leurs trois coudes EC, E'C', E"C" en projection sur le plan mérien. En particulier le centre de gravité G de labielle, qui est situé sur la verticale de son sommet C et à une distance GH ou i3 au-dessus de la base C'C" de cette bielle, décrit

ET A ESSIEUX CONVERGENTS DE M. RARCHAERI

c'est-à-dire à

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et appliquées, suivant les prolonge-

ments des coudes E'C' et E"C" des essieux des trucks, au milieu des axes de ces essieux.

Chacune de ces forces na,aer peut être remplacée par

deux autres es de mêmes direction, égales à

w2r4 et appli-

quées aux extrémités des essieux et par conséquent au centre des roues. En conséquence, pour équilibrer ces quatre urr forces perturbatrices il suffira de placer, sur cha-

4 ' cune des 4 roues des essieux coudés des trucks, des contrepoids directement opposés aux coudes des essieux et dont

une circonférence dont le centre 0 se trouve sur la verticale du point E et à une distance E0 égale à GC au-dessous de ce point ; cette distance sera exprimée par h--43,

les masses fictives

si l'on désigne toujours- par h la hauteur CH de la bielle. Le mouvement de progression de la machine étant toujours supposé uniforme, les réactions d'inertie de chaque

deux forces

élément de la bielle centrale se réduiront aux réactions centrifuges et se composeront, comme on sait, en une ré. sultante unique GT dirigée suivant le prolongement du rayon OG du cercle décrit, par le centre de gravité de la bielle. En désignant par na, la masse de la bielle, par r la

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longueur commune des coudes des essieux et par w la vitesse angulaire du mouvement de rotation, cette résultante GI sera égale à m,w2r. Nous pouvons transporter la force GI en 11K par l'addition d'un couple formé par les forces GT et HI, cette dernière étant égale et directement opposée à BK. La force HK appliquée au milieu H de la base C"C' de la bielle centrale équivaut à deux forces de même direction C'K' et C"K", égales l'une et l'autre à la moitié de HK , m,w2r

seront toutes égales à

A, ainsi qu'il

est indiqué sur les fig. 25 et 24, Pl. V. Il nous reste encore le couple perturbateur formé

des égales, parallèles et opposées GI et ILI; ce couple a pour bras de levier la distance GIU des deux forces qui le constituent, et il a pour moment le produit GI Il peut être remplacé par un antre couple formé de deux forces C'L' et C"L" égales, opposées en direction, appliquées aux extrémités C' et C" de la base de la bielle cenx traie et perpendiculaires aux coudes E'C' et 1[C" des essieudes trucks, à la condition, bien entendu, que les deux couTOME X, 1876.