Annales des Mines (1876, série 7, volume 10)
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TERRAIN HOUILLER
DU LIMBOURG NÉERLANDAIS.
ches inférieures, celles du sondage n° 3 de Brui se trouveraient être à 2ao mètres de distance verticale au-dessous de la couche Steinknip. Il est à remarquer qu'on n'a pas trouvé de concordance, ni dans la distance, ni dans les roches, entre les couches récemment rencontrées et celles déjà connues du bassin
de la Wurm. Autant qu'on a pu juger de la nature du
45e7;
Les échantillons étaient trop impurs pour qu'une analyse ait pu déterminer la qualité de ce charbon. A 176',57 on a dû cesser le sondage. Comme le sol où l'on a établi les sondages n° 9 (a et b) se trouve, peut-être à quelques mètres près, de niveau avec celui des n" 12, 53 et 34, où le schiste houiller a été atteint à 71-,35 47-, 3 et 58-,77, de même qu'au n° 9 (a et b) , il l'a été à 6o et à 42 mètres,
charbon des sondages dont il a été question jusqu'ici, il n'est guère douteux qu'il ne peut être classé que parmi les charbons maigres. Tout cela tend à confirmer l'idée émise par M. von Dechen, que les couches recoupées par
on ne pourrait guère conclure de là qu'une grande faille
les sondages n" 1, 2, 3, 4, 5 sont inférieures à celles
sondage n° 28, on a constaté une irrégularité très-marquée du terrain ; à 59m, o9 on a trouvé une couche de lignite non compacte de 6rn,91 ; à 56 mètres, une seconde de mètre, et à 8o mètres une troisième de o-,5o. Au sud du village de Eygelshoven, la couche de 6°',91 se trouve à 9 mètres de la surface. Comme il est probable qu'on devrait aller à une grande profondeur pour atteindre le terrain houiller, on a abandonné ce sondage. On ne connaît pas suffisamment la direction de la faille Feldbis sur le territoire néerlandais ; il est donc difficile de dire si le sondage n° 22 se trouve au nord ou au midi de la faille. La profondeur de 118m,92 à laquelle on a taré nlesh. schiste fait cependant présumer qu'il est réelnord.
de la Wurm.
Parmi les couches à l'ouest de la faille A,
la couche
n° 44 a seule été explorée, mais pas à plus de 90 mètres de la faille. Le terrain, entre ce point et le sondage n° 5, est donc inconnu, et il ne serait pas impossible qu'une faille ou un autre mouvement de terrain, existant entre ces deux points, fût la cause de l'abaissement des couches au-dessous de Steinknip. En 1861, 1862 et 1865, on a encore fait les sondages n°' 3 /, 52, 53 et 54. Les résultats en sont indiqués dans le tableau de la page 434. Lors de l'augmentation considérable du prix des charbons, en 18,72 et 1875, les recherches
du terrain houiller du Limbourg néerlandais ont recommencé sur différents points. Les résultats des sondages n" 10, 11, 19 et 20 sont, heureusement pour la société néerlandaise, venus mettre un terme aux bruits calomnieux, qui avaient été jusqu'à révoquer en doute l'existence des couches reconnues de 1858 à 186°. Ou a eu la chance de pouvoir continuer le sondage n° 9 (b) abandonné en 1865 à la profondeur de 147',56. A 154-,45, après avoir recoupé trois petites couches non exploitables, on a atteint une couche de 1-,57, divisée par un banc de schiste de om,23, soit im,14 de charbon.
se trouve entre ces sondages. La comparaison avec le ii° 16, où le schiste n'a été atteint qu'à io5m, 19, donné une diffé-
rence plus accentuée de 4o mètres en moyenne. Par le
lreemnceonnt
Le tableau ci-joint (voir p. 434) indique les résultats obtenus clans les vingt sondages faits en 1875, 1874, 1875,
non compris les n" 26 et 27, suspendus temporairement.