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Annales des Mines (1876, série 7, volume 10)

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REVUE DE GÉOLOGIE.

488

gramme,

Report

Acide sulfhydrique libre Acide sulfhydrique combiné. Sulfate de chaux Sulfate de magnésie Bicarbonate de chaux Bicarbonate de fer. . , Chlorure de sodium avec traces de potassium Chlorure de lithium. Matière organique azotée Acide carbonique en excès sur celui des bicarbonates. Azote libre Somme

Arséniate de soude..

Phosphate de chaux

trace,

Phosphate de magnésie.

Borate de soude Matières organiques.

.

Somme Azote

Oxygène et acide carbonique

489

ROCHES. grammes. 0,281537

.

.

.

0,037000 0 321537

17 cent. cubes.

traces

Cette eau d'Eugénie-les-Bains a une densité de 00,5 ; elle contient un sulfure qui doit provenir de la réduction de son

çoit que sa réduction par des matières organiques puisse engendrer des eaux sulfureuses.

A Belleville, en particulier, ces eaux sont surtout sur un banc

de calcaire grésiforme, très-dur, qui est à la cote 25,28 audessus du niveau de la mer, et qui appartient à l'étage des sables moyens. Plusieurs analyses de l'eau sulfureuse de Belleville ont été faites par M. Weil, et nous donnons ici la composition de l'un des filets captés; il fournit une eau ne marquant pas moins de 200 au hydromètre, pesant i.00or,59 au litre et laissant, par évaporation et calcination, un résidu fixe de 2.`,625 (1) Rapport sur le régime de la source des eaux sulfureuses de Belleville. 1876.

traces 0,070000 0,080000

traces 2 870517

L'eau minérale sulfureuse de Belleville ne contient ni acide phosphorique ni ammoniaque; par conséquent elle ne provient pas de la décomposition du sulfate de chaux par des matières organiques animales, mais bien par les couches ligniteuses qui lui sont associées, en sorte qu'elle a une origine analogue à celle

sulfate de chaux par les matières organiques; elle renferme une assez grande quantité de magnésie qui a sans doute été fournie par les dolomies du crétacé supérieur des Pyrénées. La source sulfureuse qu'un sondage avait fait BELLEVILLE. découvrir à Belleville (Paris) a été captée par M. Léon Dru (1). Pour effectuer cette opération, on a creusé un puits ayant undiamètre de im,ho et des barbacanes ouvertes dans les parois ont permis l'introduction des filets d'eau sulfureuse. Il a été facile de bien constater dans ce puits qu'il y a du gypse dans le calcaire lacustre de Saint-Ouen, au-dessous des marnes à bithynies et à cyclostomes, et qu'il y en a également dans l'étage des sables moyens, au-dessous du calcaire gris bleuâtre avec l'Avicula fragilis. Les cartes géologiques souterraines de la Ville de Paris et du Département de la Seine indiquaient d'ailleurs du gypse, formant des couches soit dans le calcaire lacustre, soit dans les sables moyens, et comme il alterne avec des marnes ligniteuses, on con-

0 010999 0,002518 1,976114 0,518970 0 127602 0 006746 0 077568

de l'eau d'Enghien. On commence à l'utiliser dans la médecine. LOSTORE.

M. G. Br 1 gel (1) a analysé l'eau sulfureuse de

Lostorf, dans le Jura soleurois FIS

CO2

osic

Li

Li

(.5

>e2

o

1,6714

à demi combine.

0,0734 0,3281

3,0200 0,3425 0,2048 0,0087 traces 0,0130 0,0226 4,6848

0,1310

I

0,0911

Le gaz qui se dégage de la source contient, sur 100 volumes, 91,9 d'azote et 8,, d'oxygène, ainsi que des traces d'hydrogène sulfuré et d'acide carbonique.

Une eau minérale sulfureuse de Ferentino, proPERENTiNo. vince de Rome, a été analysée par MM. les professeurs Baccelli

et De Santis (2). Elle vient dans le travertin et sa température se maintient constamment à 6°. Un litre de cette eau donne, par évaporation, un résidu de sg`,/t55, qui présente la composition suivante : Jahresbericht der Cltemie, 1873, 1240. ft. Comitato geologico d'Italia, 1876, 375.