Annales des Mines (1876, série 7, volume 10)
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REVUE DE GÉOLOGIE.
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l'acide chlorhydrique : lorsqu'on les fait bouillir avec une lessive de potasse, cette dernière se colore en brun, en dégageant souvent de l'ammoniaque, et, traitée par un acide, elle donne un précipité floconneux, brun noirâtre, d'acide humique. Certains minerais, notamment ceux qui ont une couleur brune
comme la sépia, répandent, lorsqu'on les calcine, une légère odeur de pétrole ; c'est surtout ce que l'on observe pour ceux de Smàland en Suède. En résumé, les minerais de fer des sols marécageux sont formés
d'hydroxyde de fer et de manganèse, mélangés à une proportion variable de sable ; niais, généralement, ils contiennent aussi des
phosphates et humates de fer et, dans certains cas, un peu de chaux, de magnésie et de silice : c'est, en effet, ce qui a lieu pour les minerais de l'Ems, de Lunebourg, du Mecklenbourg, du Schleswig, du Brandebourg, de la Poméranie, de la Scandinavie, de la Russie. Quoique le minerai de fer des marais provienne le plus souvent
de bicarbonate de fer et qu'il se soit déposé dans des eaux contenant de l'acide carbonique, il est remarquable qu'il ne contienne plus cet acide; M. Sen (t attribue ce résultat à la facilite avec la-
quelle le carbonate de fer se décompose; parce que, sous l'influence de la lumière, les parties vertes des plantes s'emparent de son acide carbonique et qu'elles émettent de l'oxygène qui fait passer plus facilement le protoxyde de fer â l'état de sesquioxyde.
Pyrite.
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[ère, massive, contenant des cristaux de pyrite cuivreuse et de pyrite de fer cobaltifère. Cette écorce suit les contours capricieux du gabbro et, en certains points, elle atteint im,fio de puissance. Les mêmes sulfures imprègnent d'ailleurs le gabbro. La pyrite de fer est en grands cristaux, et la pyrite de cuivre les entoure ; mais la masse dominante est formée de pyrite magnétique, dans laquelle les deux précédentes sont seulement disséminées. On trouve aussi des cristaux de hornblende et des traces de blende dans la masse de pyrite magnétique nickélifère (t).
Chrome. Fer chromé. COLLO. Divers minerais de fer chromé, provenant des forêts des environs de Collo, arrondissement de Philippeville, département de Constantine (Algérie), ont été analysés au bureau d'essai de l'École des mines et ont donné de 5 t à 57 P. 100 d'oxyde de chrome.
Manganèse. HAUTES-PYRÉNÉES. M. B. C os t eau (2) ingénieur, ancien élève de l'École des mines, a étudié les gîtes de manganèse situés dans les vallées d'Aure et de Louron, département des Hautes-Pyré-
nées. Depuis la vallée de Luchon, jusque bien au delà de la
D'après M. Fo et t e rl e (1) le bassin de Ferriere, dans la vallée de la Nure, présente des roches éruptives, se rapportant aux gabbros et aux serpentines, qui forment des amas et des dykes et qui surgissent au sein des couches éocènes. Des pyrites de fer et de cuivre se montrent au contact de ces roches ou se rencontrent dans les unes et dans les autres. On a entrepris quelques travaux pour leur recherche, mais l'irrégularité et le peu de constance des gisements les ont fait abandonner. FERRIERE.
Pyrite magnétique nielteitfère. un exemple remarquable à Bamble, dans la mine de Meinkjr. Des dômes irréguliers de gabbro pénètrent au milieu des schistes dont ils sont séparés par une écorce de pyrite magnétique nickélidel eomilalo gfolog. d'Italia, 1872, 161.
vallée d'Aure, sur une longueur d'environ 50 kilomètres, comptés
suivant la direction générale des Pyrénées, et sur une largeur de 6 kilomètres à peu près, on rencontre fréquemment des affleurements de minerais de manganèse. Ces minerais affectent la forme de lentilles, plus ou moins régulières, de dimensions trèsvariables, quelquefois considérables, et peuvent être considérés comme des filons-couches. Dans l'intervalle des lentilles manganésifères, le filon devient généralement très-mince, très-quartzeux, et par suite assez pauvre en manganèse.
Les minerais sont intercalés entre des bancs de schistes qui
Dans la Norwége méridionale, les sulfures métalliques accompagnent très-fré.quem ment le gabbro. On en rencontre MEINKJiER.
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ROCHES MÉTA LLEFER ES,,
appartiennent probablement au terrain dévonien supérieur. Ces schistes encaissants, ordinairement asscz durs et dont la coloration varie du gris verdâtre au rose foncé, deviennent quelquefois très-argileux. Dans ce cas la matière qui remplit le filon se transforme souvent en une terre argileuse, tnaganésifère, qui Mémoire de M. Rolland, ingénieur des mines, 1876. Extrait d'une lettre à M. Delesse. Dec. 1876.