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REVUE DE GÉOLOGIE.

des stringoeéphales, des Cyathophyllum quadrigeminum et Spirifer inediotextus. Ces fossiles peuvent s'y trouver à toutes les hauteurs, A Mâcon et à. Couvin, il existe sous le calcaire de Civet un niveau à Orthoceras nodulosum qui doit être rapproché des schistes à ealcéoles, tandis que les bancs à Spirifer Verneuili et Aviculopecten Neptuni qui, sur les rives de la Meuse, recouvrent le calcaire, se rattacheraient aux schistes de Frasne. M. Gosse! et signale une faille, dirigée à peu près nord-sud,

qui passe sous la citadelle de Charlemont et sépare en deux le

massif de Givet. Le calcaire de Givet ne représente qu'une partie du calcaire eifélien de Dumont ; l'autre partie, de beaucoup la plus importante de part et d'autre de la crête du Condroz, doit, selon M. G osselet, être réunie au calcaire de Frasne, qui fait partie du dévonien supérieur. M. de Kon j ne k (i) a décrit quelques espèces fossiles trouvées, à Gedoumont et à Monclrepuits, par mM. G. Dewalque et Ma1 aise , dans l'étage gédinien, c'est-à-dire à la base du dévonien. Il a reconnu les Cystiphyllutn profundum, Cyathophylluita binum, Primitia Jonesi, Beyrichia Riebteri, HomalonotusRoemeri, Chonetes Ornaliana, Strophomena rigida, °M'ils Verneuili, etc. En résumé, la faune du gédinien comprend 25 espèces offrant un facies dévonien assez net, malgré quelques analogies siluriennes. M. de Koni nck fait observer que plusieurs de ces espèces ont été retrouvées par M. R oemer dans les quartzites du mont Diirr, dans la Silésie autrichienne ; ces quartzites correspondraient donc au gédinien et non à la grauwacke de Coblentz. STOLBERG.

M. Go ssel et (2) a étudié le terrain dévonien des

environs de Stolbèrg, et a constaté sa grande analogie avec celui de la bordure orientale du bassin de Dinant. La partie supérieure des couches à Rhynchonella cuboïdes et les schistes à Cardium palmatmn y sont même mieux développés. Le calcaire à stringocé.phales est fort réduit, et la grauwacice à spiriléres renferme des schistes rouges qu'on a confondus avec ceux du système. gédinien. M. G o ss el e t n'admet pas que le terrain dévonien de Stolberg ait été redressé en même temps que le silurien. La concordance apparente des deux systèmes devrait être attribuée à une faille

TERRAINS.

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PYRÉNÉES. D'après M. Le y merle (1), le terrain dévonien des Pyrénées se partage en trois assises t° Assise inférieure ; calcaires et calschistes à Phacops et En-

crines;

2° Assise moyenne; marbres griottes à Goniatites (G. retrorsus), Glyménies, Encrines et Orthocères ;

3° Assise supérieure; schiste bleuâtre, à divisions pseudorhomboïdales.

AUSTRALIE. M. de Ko ninck (2) a étudié la faune dévonienne de la nouvelle Galles du Sud. Cette faune, recueillie par M. Clark e, comprend 67 espèces, dont 50 sont nouvelles. Le dévonien supérieur est indiqué par les Strophalosia productoïdes, Clionetes enronata, Pdiynchonella pleurodon, Spin fer disjunctus. Les autres espèces indiquent un horizon un peu inférieur, mais situé encore au-dessus du niveau de la Calceola sandalina. WAIISATCH. M. C I ar e n ce King (5) a constaté que la formation dévonienne est bien représentée dans les monts Wahsatch. Les fossiles de cet étage indiquent les assises dIfelderberg, de Chemung, de Genesee et de Waverly. TERRAIN CARBONIFÈRE.

YORKSHIRE. D'après M. Lebour (le), l'étage du terrain carbonifère connu sons le nom de série d Y oreclale, et développé sur-

tout dans le Yorkshire, n'est qu'une division locale, qu'il est impossible de poursuivre soit par la stratigraphie, soit par la paléontologie, quand on s'avance vers le nord. Presque tous les fossiles réputés caractéristiques de la série d'Yoredale, dans le Northumberland, se retrouvent dans les bancs inférieurs du terrain carbonifère, et la couche de trapp qui sépare les couches d'Yoredale du scar-limestone sous-jacent est, suivant M. L eb ou r, une couche d'intrusion et non une nappe épanchée entre les deux dépôts par suite d'une interruption dans /a sédimentation. Aussi l'auteur accepte-t-il pleinement les vues de M. Ramsay, pour qui toute la série carbonifère forme un seul ensemble, où la diversité des dépôts provient seulement des circonstances particulières de

oblique.

(1) Soc. géol. de Belgique, IH, Soc. géol. du Nord, Ill, 8.

(I) Bull. Soc. géol. [3], III, 546. (21 Recherche, s'or les fossiles paléoz. de la Nouvelle-Galles du Sud. Bruxelles, 1876, (3) Americ Journ. [3], XI, :179. Prit. assoc., 1875. Geol. Mog. 1875, 539.