Annales des Mines (1876, série 7, volume 10)
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REVUE DE GÉOLOGIE.
TERRAINS.
leur formation, tantôt en pleine mer, tantôt dans le voisinage des
avaient trouvé un orthoptère, Omalia macroptera. Depuis, le bas-
côtes ou même dans des lagunes continentales. M. Davis (i) a décrit une couche à ossements de poissons qui se trouve dans le terrain houiller inférieur du Yorkshire, où son épaisseur ne dépasse pas 2 centimètres. On y trouve vingt-sept genres de poissons, parmi lesquels Ctenacanthus, Acanthodes, Megalichthys, Holoptychius, Paloniscus, Ctenodus, etc.
sin de MoNs a fourni trois espèces nouvelles, que M. P reudhomme de Bo rre (1) a décrites sous 'les noms de Pachytylop-
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N. RI aussi er (2) a reconnu que la brèche SAINT-ÉTIENNE. dite du mont Crépon contient, avec du gneiss, du granite et du micaschiste, de nombreux blocs ou galets du grès anthracifère du Roannais. Cette brèche peut donc être considérée comme formant la limite entre le terrain anthracifère du Roannais, d'une part, équivalent du terrain houiller d'Anzin et de Mons, et le terrain houiller de Saint-Étienne et Rive-de-Gier, d'autre part. La brèche du mont Crépon plongeant sous le tertiaire de la plaine du Forez, M. M au ss i e r pense que ce tertiaire peut recou-
vrir une partie du terrain carbonifère de la Loire.
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sis Persenairei, Breyeria Borinensis et Termes Haiclingeri.
M. Mailler be (s) a signalé de nouveaux gisements de LIEGE. cardinies dans le terrain houiller de Liége; actuellement, le nombre des lits coquilliers distincts, reconnus dans l'étage houiller de la province, s'élève à treize.
Un nouveau bassin houiller a été découvert dans LIMBOURG. le Limbourg hollandais. La largeur de ce bassin, d'après M. Lambert (3), serait d'au moins 10 kilomètres. L'auteur pense que ce
bassin établit une jonction entre le bassin belge et celui de la Ruhr, dont le prolongement a déjà été constaté à Homberg et même à Crefeld, et que M. Lambert est disposé à considérer comme se reliant d'une manière continue aux bassins houillers de l'Écosse.
M. H eer (3) a décrit les végétaux fossiles reSAVOIE, SUISSE. cueillis dans le terrain houiller à Vernayaz, Salvan, Servoz, PetitCoeur, etc. L'ensemble des espèces rattache le terrain anthracifère
Des fossiles marins ont été signalés par M. Stur (4) plusieurs niveaux dans la formation houillère d'Ostrau. Les principales espèces sont Phillipsia mucronata, Orthoceras unda-
des Alpes à la partie supérieure du terrain houiller d'Angleterre (zone des fougères et des annulariées). La flore de la Savoie est plus ancienne que la flore suisse, et correspond à la zone des sigillaires et des calamites.
carbonifère inférieur ou Ceint de la Moravie et de la Silésie autri-
M. Bri art (h) a reconnu, avec M. Cornet, dans le bassin houiller du Hainaut, l'existence d'une sorte d'arkose avec grains de phthanite, analogue à la roche de même composition qui existe à la base du terrain houiller de Liège. Cette roche représenterait, comme l'a déjà indiqué M. D e w al q u e, le millstonegrit d'Angleterre. Le terrain houiller inférieur se composerait alors, en Belgique, de deux étages; le premier, à la base, comprenant les plithanites, les ampélites et les schistes alunifères, le second renfermant les schistes houillers terminés en liant par HAINAUT.
Farkose. Les empreintes d'insectes fossiles sont fort rares dans le terrain
houiller belge. En 1867, MM. Van Be neden et Coemans Geol. Society, 7 juin 1875. Notice eur le brèche du mont Crépon. Flora fossilis Helvetiw. Revue géol. suisse, VI. Soc. géol. de Belgique, III, Si.
OSTRAU.
tum, Goniatites diadema, Spirifer glaber, Productus Fleming% P. pustulosus, Rhynchonella pleurodon, Anthracornya. MORAVIE, SILÉSIE.
M. St ur (fi) distingue trois zones dans le
chienne.
La zone inférieure repose immédiatement sur le dévonien, et a de 6.000 à 7.000 mètres d'épaisseur : elle comprend des grès, des schistes et des conglomérats jaunes à grain fin, donnant de bonnes pierres de taille. On y observe les Coniati tes prior, Posidonomya. Becheri, Lepidodendron Weltheimianum, Stigmaria inqualis. La zone moyenne, puissante de 5.5oo à 4.5oo mètres, renferme les mêmes roches que la précédente; mais les schistes y sont plus finement feuilletés : cette zone est de beaucoup la plus riche en fossiles. Elle contient, entre autres, les Phillipsia latispinosa, Goniatites Machaneki , G. spluericus , Comphoceras scalariforme, Orthoceras scalare, O. striolatum, Posidonomya Becheri, Pecten (I) Ana. Soc. entoniol. de Belgique, XVIII. Soc. géol. de Belgique, 20 févr. 1876. Cool. Mag., 1876. 412.
Verhundl. d. K. É. g. R., 1875. Abhandlungen der K. K. g. Beichsanstalt, VIII.
Vienne, 1875.