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REVUE DE GÉOLOGIE.

TERRAINS.

d'Edeghem ou à Panopcea Menardi, les sables à Pectunculus pilosus

clés aux marnes fossilifères de Fin° sont des formations remaniées et stratifiées, probablement déposées dans la mer. En tout cas, M. Ren evier admet que le pliocène supérieur a dû être la période de grande extension des glaciers, celle des alluvions anciennes de Genève et des sables d'Asti à Mastodon et que, par suite, cette période doit être intimement réunie au quaternaire qui a vu la fin de l'extension glaciaire. Mais M. Ch. Mayer (1), qui a visité ces gisements, n'admet pas

ou crag noir et le sable vert à Térébratules. Cette zone comprend 48 pour Loo d'espèces vivantes et correspond au crag corallien. Les sables moyens, comprenant les sables à Isocardia cor et les sables à bryozoaires avec Terebratula grandis et foraminifères d'eau profonde, renferment 72 pour roo d'espèces vivantes; 64 pour 100 des espèces leur sont communes avec les sables inférieurs.

Dans les sables supérieurs, M. Van den B ro ec k réunit les sables à Troplion antiquurn de M. Cogels et d'autres dépôts moins

connus, qu'il place sur l'horizon du crag rouge anglais et des couches de Chillesford. M. G. D eivalque (r.) a donné quelques détails sur le grès fer-

rugineux scaldisien exploité comme minerai dans les environs d'Herenthals. On y trouve, à l'état de moules, d'assez nombreux fossiles qui se rapportent à la zone scalclisienne supérieure ou crag jaune. On doit aussi à M. De w algue des renseignements sur quelques 1(-)ca1Ws pliocènps de la rive gauche de l'Escaut, près d'Anvers. Le crag jaune sableux, le crag jaune coquillier et le crag gris s'y rencontrent sous le quaternaire. Ces subdivisions, basées sur la couleur, ne présentent d'ailleurs rien de fixe, la teinte des sables pouvant varier beaucoup suivant le degré d'altération dt la glaucorde. TERRAIN-POSTERTIAIBE.

Dépôts glaciaires, erratiques et diluviens.

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que les argiles de Fino et de Balerna soient autre chose que des dépôts d'eau douce : pour lui, toute la faune pliocène de Fino est remaniée, composée d'un mélange d'espèces pliocènes inférieures arrachées aux marnes bleues subapennines de Côme et d'espèces pliocènes supérieures prises, avec une partie des gros cailloux roulés, à un gisement primordial de sables jaunes astiens. Le tout, mélangé avec des galets d'abord striés dans un glacier, puis roulés par un courant, aurait été déposé à Fino pendant la débâcle des grands glaciers.

M. de Mo r tillet (2) a adopté la manière de voir de M. May er et M. Tour no ü e r (3) a fait valoir, en faveur de la même opinion, le caractère essentiellement méridional de la faune subapennine, qui n'aurait pas pu vivre dans un golfe où un grand glacier aurait envoyé ses eaux réfrigérantes.

M. Al ph. Favre (4), de son côté, déclare n'avoir su trouver, entre Mendrisio et Chiasso, aucune association de fossiles pliocènes avec le terrain glaciaire ; le monticule de Cassina Rizzardi, dans lequel on avait voulu voir une moraine, serait simplement une alluvion postglaciaire et les fossiles qui s'y trouvent y auraient été amenés au même titre que les cailloux roulés.

ALLUVIONS ANCIENNES.

yorniations glaciaires avec fossiles marins intercalés. Lac DE Cônes. Les observations de MM. S t o pp a ni et D eso r (2), relativement aux dépôts pliocènes intercalés dans les formations glaciaires du lac de Côme et de la Suisse, ont donné lieu à d'intéressantes discussions. M. R en evie r (5) admet que les 83 espèces fossiles de Hilo, dont 22 actuellement vivantes, sont bien pliocènes et n'ont pas été remaniées; que les glaciers, à l'époque pliocène, descendaient jusqu'à l'origine des fjords où pénétrait la mer subapennine, mais que les dépôts glaciaires assoSoc. géol. de Belgique, III, 7. Revue de géologie, XI11,169.

Bull. Soc. géol. [3], IV, 187.

LYON. Des fossiles d'eau douce ont été rencontrés à Vancia , près de Lyon, à la base du terrain erratique glaciaire et au-dessus

des alluvions anciennes. M. Tour norier (5) y a reconnu des formes de valvées et de paludines qui rappellent les espèces actuelles de l'Amérique du Nord et de la Sibérie; cette l'annule aurait vécu pendant une période de calme entre le dépôt des alluvions anciennes et la progression des glaciers. Sa situation serait analogue à celle du tuf quaternaire de La Celle, près Moret (6). Bull. soc. géol. [3], Iv, Bull. son. géol. [3], IV, 223. Ibid., 223. Bibi. universelle de Genève, janvier 1876. Bull. soc. géol. [3], III, 741. Revue de géologie, XIII, 147.

TOME X, 1876.

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