Annales des Mines (1876, série 7, volume 10)
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635 même il n'est pas propriétaire du sol, en est le fermier de plein droit si le maître du dessus ne réclame pas la préférence. Il n'y BULLETIN.
BULLETIN.
description détaillée Oe ces procédés, dont l'exactitude sera vérifiée et certifiée par un membre du comité compétent. 5. Les mémoires descriptifs, les pièces écrites et les dessins déposés ne seront pas rendus aux concurrents qui n'auraient pas obtenu de prix ; mais la société leur en laissera prendre des copies et autorisera, s'il y a lieu, la reprisc des modèles ei des échantillons.
(Extrait du Journal officiel de la République française du
a rien de constant dans le montant de la redevance, qui varie pour chaque mine; mais toutes sont soumises à un droit fixe de S yen (15 francs) par hectare, réduit à i yen et demi (71,50) pour le fer et la houille. Toutes les redevances ont, d'ailleurs, été suspendues, à titre d'encouragement à l'industrie. (Extrait de la Revue des Deux Mondes du 15 septembre 1876 : Le Japon contemporain, par M. G. Bousquet.)
3o novembre 1876, p. 8836.)
Production des mines du Japon. ANNÉE 1874.
Quantités.
Charbon Cuivre. Fer. Plomb. Etain Argent.
390.000 tonnes. 3.000 5.000 175
Or
7,5 8.081 kilog. 400
Huile minérale
9.717,5 hecto!.
To
1
Valeurs. 1.930.000 dollars 900.000 150.000 21.275 3.000 390.000 250.000 23 000 '3.687.275
On n'a pas de renseignements complets sur la valeur exacte de ces -mines; à l'exception des mines de charbon de Takasima, toutes
celles du pays sont exploitées par galeries; les Japonais ne creu-
Statistique de l'industrie minérale et métallurgique de l'empire d'Autriche en 1874 (*) Les tableaux I et II (V. p. 637 et 658) donnent la production des mines et des usines ; ils montrent que la valeur totale des produits était respectivement POUR LES MINES.
POUR LES USINES.
En 1874, de 109 millions de francs, et 68 millions de francs.
1873 11I
1871-97 1871
1870
90 69
90 60 57 1/2
sent jamais un puits, et, comme ils n'ont pas d'autre moyen
Ainsi la valeur produite par l'industrie minière en 1873 dépassait
d'épuisement que l'emploi des pompes faites avec des tuyaux de bambou, l'abandon des exploitations devient presque partout rapidement inéritable. Les travaux sont entrepris sur des proportions mesquines, faute d'argent; on creuse au hasard la où l'on soupçonne un gisement. On pratique une ouverture dans le flanc de la montagne, et si l'on rencontre le minerai on poursuit; sinon, on ouvre un autre orifice un peu plus loin.
de 62 p 100 la valeur produite trois ans auparavant; et la crise
Il n'existe pas de code applicable à la propriété souterraine; quelques règles empruntées aux lois françaises ont été décrétées
il y a deux ans; mais elles n'ont pas réussi à l'emporter sur les coutumes locales. La propriété du dessus n'entraîne pas celle du dessous, et le propriétaire qui découvre une mine chez lui doit en obtenir la ferme moyennant une rente annuelle. Il ne peut céder son droit que du consentement du ministre des travaux publics, à un candidat accepté par celui-ci. L'inventeur d'une mine, quand
industrielle, malgré son intensité, n'avait pu réduire, en 1874, que de 3 millions de francs cette augmentation. L'effet de la crise a été bien plus 'sensible sur les produits des (*) Chaque année, en Autriche, le ministère de l'agriculture (Ackerbau-Ministerium) publie, dès le mois de juin, une série de tableaux statistiques relatifs à l'état et à la production des mines et usines, dans l'année précédente. Ce volume de tableaux est suivi, quelques mois après, d'un volume explicatif où sont annotés et développés les tableaux précédents. Ces volumes (Der Berywerks-Betrieb 0Ee1erreich,) donnent une idée très-com-
plète et très-nette de l'état de l'industrie. Ce sont eux auxquels nous avons emprunté les tableaux, ou les éléments pour les tableaux ci-joints. Il est important de remarquer que tous ces chiffres sont relatifs seulement à l'empire autrichien; c'est-à-dit e aux États en deçà de la Leitha, qui seuls sont représentés au Reichsrath. Il y a sans doute des tableaux analogues publiés à Pesth pour les États au delà de la Leitha (royaume hongrois); mais les Magyars préfèrent s'isoler de l'Europe plutôt que de consentir à employer la langue allemande.