Annales des Mines (1877, série 7, volume 11)
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VOYAGE EN ANGLETERRE.
VOYAGE EN ANGLETERRE.
11 est à remarquer que clans les établissements décrits
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on se résigne facilement à faire, pendant la période de dé-
plus haut le lit de fusion se charge toujours à froid, et
carburation, une addition froide de quelques centièmes
qu'on introduit en une seule fois, sur la sole, la fonte, les scraps et les ferrailles. Les minerais ne s'ajoutent qu'après 'et par petites parties. Les halles de coulée avec grues volantes à vapeur, telles que celles de Hallside et de Landore, ne donnent pas tous les résultats qu'on en attendait ; celles de Dowlais sont bien préférables, surtout pour les nouveaux fours de grandes dimensions. La force hydraulique est la seule qui soit à la fois assez souple et assez puissante pour manoeuvrer les lourdes masses qu'on est actuellement appelé à déplacer continuellement dans les aciéries. La considération des aciéries qui appliquent le procédé Bessemer amène aussi à formuler quelques remarques importantes : les usines anglaises s'en tiennent jusqu'ici aux convertisseurs de moyennes dimensions passant des charges qui varient de 5 à 7 tonnes. Elles ne paraissent pas devoir, d'ici à quelque temps du moins, dépasser ces limites. La tendance actuelle est plutôt de rendre les opérations plus rapides que d'augmenter les charges. Pour cela,
d'acier.
on augmente, autant que possible, le nombre des tuyères du fond, et l'on perce ces tuyères du plus grand nombre possible de trous, de façon à admettre un très-grand volume de vent. La seconde fusion des gueuses de fonte, avant leur introduction dans les convertisseurs, se fait, dans toutes les
usines que j'ai visitées, au cubilot. Je n'ai pas vu un seul réverbère destiné à cet usage. Les types de cubilots employés sont nombreux comme formes et dimensions ; on munit, en général, ces appareils d'un assez grand nombre de tuyères pour fondre rapidement les charges. Les aciéries Bessemer anglaises emploient généralement des fontes siliceuses, et souvent la proportion de silicium
dépasse 3 p. ioo. On trouve cela avantageux au point de vue de l'épuration du métal. Si l'opération est trop chaude,
LÉGENDE EXPLICATIVE DE LA PLANCHE IV.
Disposition des fours Siemens-Martin et des fosses de coulée à 3. de l'usine de Hallside (Ecosse).
Fig.
XV. Niveau du sol de l'usine.
Poche de coulée montée sur un chariot, et reliée par une chaine au treuil T.
L, L'. Voles ferrées portées sur colonnes et parcourues par des locomotives portant un bras de grue sur leur chaudière. «. Trou de coulée. b. Lingotières.
Fig. 4 et 5. Usine d'Érinus (Cleveland). Plan horizontal et coupe. A. Atelier du puddlage. Cubilots.
Squeezer. B. Atelier d'ébauchage. C. Atelier de finissage. D. Chaudières.
E. Machine élevant l'eau de la Tees. Usine de Hallside. Plan horizontal el coupe. Atelier de fabrication des lingots d'acier, fours Siemens-Mai Lin et halle de coulée. a. Générateurs à gaz. Atelier d'élaboration mécanique. bb'. Ligne de Chaudières.
Fig. G el. 7.
Fig. 8 à io.
Squeezer rotatif des forges d'Érimus.