Annales des Mines (1877, série 7, volume 11)
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RÔLE DES POUSSIÈRES DE CHARBON, ETC.
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MOYENS DE PRÉVENIR LES GRANDES ,CATASTROPHES, ETC.
2.41
température de l'air au fond des puits d'entrée d'air des mines de Ferndale et de Lwnynypia, où sont survenues, les 4 et 6 décembre 1875, les trois explosions dont nous avons déjà parlé. Ces dates coïncident avec la plus grande dépression de ces courbes.
En relevant les explosions survenues dans le pays de Galles pendant les 25 années 1851-75, M. Calloway a trouvé que les grandes explosions ayant fait au moins 19 victimes (20 est le chiffre qu'il avait d'abord choisi, mais il y a eu 4 explosions ayant fait chacune 19 victimes) se répartissaient ainsi qu'il suit entre les divers mois de l'année
...Ii
Mars
SUR
LES MOYENS DE PRÉVENIR LES GRANDES CATASTROPHES CAUSÉES PAR -LE GRISOU.
Par M. SOULARY, directeur de mines à Saint-Étienne.
Depuis l'origine de l'exploitation des mines de houille,
Octobre. Novembre Décembre. . Janvier . . .
Février ...
ÉTUDE
10 . .
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Avril
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Mai
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Juin 32 Juillet
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Août
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Septembre
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La rareté des explosions en janvier tient peut-être à l'interruption des travaux à la fin de l'année. La fréquence de ces accidents en juillet est due à la chaleur extérieure, qui ralentit la ventilation. Les 5 explosions du mois de niai sont arrivées dans la même quinzaine en 1852. Il est donc important, comme le recommande M. Vital, d'enlever autant que possible les poussières de charbons, d'arroser les galeries, et, de plus, d'augmenter encore la quantité d'air qui ventile les mines.
le grisou est le fléau d'un certain nombre d'entre elles et, malgré les nombreuses tentatives faites et les progrès aujourd'hui réalisés clans l'exploitation, les catastrophes malheureusement trop fréquentes qui se produisent de nos jours prouvent que l'on est encore loin d'avoir atteint le but si désirable de la sécurité des travailleurs occupés à l'intérieur de ces exploitations. Au commencement de ce siècle, l'exploitation des mines était, en France, à l'origine de l'art ; les travaux peu déve-
loppés, exécutés près de la surface en suivant l'affleurement des couches, se bornaient en général au traçage de quelques galeries; aussi, dans les mines à grisou, l'unique moyen de se débarrasser de ce gaz pouvait-il consister,
dans le principe, à en provoquer chaque jour la combustion. 'Tous les matins, avant l'arrivée des autres ouvriers, l'un d'eux, un pénitent, comme on le désignait, armé d'une torche fixée à l'extrémité d'une perche, parcourait successivement les chantiers et faisait brûler le gaz accumulé pendant la nuit aux avancements. Parfois le Pénitent payait de sa vie ce dangereux travail, parfois aussi des accidents avaient lieu pendant la journée et faisaient quelques victimes; il fallait renoncer à ce procédé primitif, qui d'ailleurs ne pouvait être compatible avec le moindre