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DE ZINC A AMMEBERG.

PRÉPARATION MÉCANIQUE DES MINERAIS

dan te. Ces mélanges ne sont, en général, jamais rebroyés. On traite en moyenne 5o tonnes de ces sables par jour sur i 1 cribles, dont 7 sont occupés par les matières brutes,

1 par la blende plombifère, 2 par les mélangés riches et 1 par les mélangés pauvres. La teneur des blendes riches doit être de 42 à 42,5o p. loo de zinc et celles des stériles, au plus de 15 p. 100. Avec un peu d'exercice, on arrive à apprécier ces teneurs à une unité près, au simple aspect physique de ces matières. Des analyses hebdomadaires viennent d'ailleurs

contrôler le travail des ouvriers et la surveillance des contre-maîtres.

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mais le défaut de symétrie de cette évacuation subsiste toujours. Ce classement, par ordre de sortie inverse de celui qui est généralement adopté, a un avantage que je vais chercher à faire comprendre. Dans tout classement d'un mélange binaire, on distingue trois catégories : riches, mélangés et stériles. La première et la dernière sont composées respectivement de grains de minerai et de gangue presque homogènes ; la catégorie intermédiaire est composée de deux sortes de grains : 1° ceux qui, gangue ou minerai, ayant le même degré d'homogénéité que les grains

riches et stériles, classés précédemment d'une manière définitive, n'ont pas eu le temps de gagner la place qu'ils devaient occuper théoriquement dans l'échelle des couchés;

Crible Utelt. - Dans le crible Utch, les matières ne tra-

versent pas le fond du crible, elles sont évacuées di-

20 ceux qui, par leur défaut d'homogénéité, ne devaient pas se mêler aux grains riches et stériles des deux couches

rectement par des siphons en tôle qui les déversent dans

extrêmes.

.

des wagons. Ces siphons traversent la paroi du crible

Si l'on repasse ces mélangés à un crible semblable, avec

(PL -VI, fig. 5, G) et l'on réglait la sortie des matières au moyen d'une vis placée à la partie postérieure du siphon; mais le jeu du siphon dans l'ouverture de la paroi rendait l'étanchéité du crible insuffisante, et l'on a dû fixer les siphons et régler la sortie au moyen d'une glissière percée

l'intention de recueillir des riches et des stériles d'une

d'un trou et placée à l'extrémité plongeante de chaque

timent intermédiaire, et cela parce que les premiers ne proviennent que de l'imperfection du premier criblage, tandis que les seconds sont dus à ce fait que la séparation

siphon. Le nombre des secousses est de 155 et leur amptitude de 12 à 15 millimètres. Ce qui caractérise ce crible, c'est que l'élimination, au lieu de commencer par les riches, commence par les stériles. Les déversoirs d'un compartiment à l'autre sont situés à la partie inférieure des cloisons séparatrices, et l'ouverture des siphons ne plonge que dans la couche supérieure des matières soumises au triage ; on n'a donc pas à craindre l'évacuation trop rapide des matières lorsque les grenailles sont trop grosses, car on peut la rendre aussi faible que l'on veut sans gêner leur mouvement, puis elle se lait par une voie moins contournée que dans les autres cribles;

même teneur en métal que ceux de la première opération, il est clair que les grains de la première sorte seront les seuls qui soient susceptibles de se classer, et que les autres pourront être passés indéfiniment, sans sortir du compar-

du minerai et de sa gangue n'a pas été effectuée complétément par le broyage. On voit donc qu'un rebroyage finit par devenir nécessaire ; or, dans bien des cas, on l'effectue

immédiatement sur les mélangés provenant du premier criblage, pour éviter un remaniement de matières ou un encombrement d'appareils. Remarquons maintenant que, quel que soit le crible, les matières arrivées au dernier compartiment, ayant subi plus longtemps l'action des secousses, sont mieux classées qu'aux précédents; que, par conséquent, si, comme dans