Annales des Mines (1877, série 7, volume 11)
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PRÉPARATION MÉCANIQUE DES MINERAIS
DE ZINC A AMMEBERG.
moyenne, par jour et sur 7 appareils, 14 tonnes de grenailles qui donnent 2.400 kilog. de blende et des mélangés. Les mélangés des grenailles de lm' et imn't/A. sont repassés Une fois au crible du Hartz ; ils occupent deux cribles et donnent Soo kilog. de blende et des mélangés .qui sont rebroyés au pulvérisateur Schwartzmann et re-
fère en ce que les matières ne passent qu'une fois entre les deux surfaces écrasantes, tandis que dans la meule certaines parties peuvent rester longtemps soumises à son action et subir ainsi une pulvérisation exagérée et inutile. .L'usure des surfaces est uniforme; cependant il tend à se former un sillon à la circonférence médiane des cylindres B. On peut cependant les laisser fonctionner jusqu'à usure du tiers de leur épaisseur environ, après quoi on les rabote au tour, ainsi que le disque. La place occupée est très-petite, le disque a im,45 de diamètre, on',16 d'épaisseur, et les deux cylindres ont or', 75 de diamètre et o-,5o de largeur. On peut passer à cet appareil 20 tonnes de matières par journée de 10 heures, avec une vitesse de rotation du disque de io tours à la minute.
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passés au crible du Hartz ; ils n'occupent plus alors qu'un seul crible. Les mélangés des grenailles de i--1/2 et de tem sont immédiatement rebroyés au pulvérisateur Schwartzmann, puis passent par un système de spitzcastes et de 4
trommels donnant des matières pour 5 cribles Utch,
2 cribles du Hartz et
4
tables tournantes.
Tous les mélangés rebroyés donnent ainsi : aux trois cribles Etch 600 kilog. de blende, aux trois cribles du Hartz 1.200 kilog., et aux tables tournantes Soo kilog.
Pulvérisateur Schwartzmann. Le pulvérisateur inventé par M. Schwartzmann , directeur général des mines et usines d'Ammeberg, consiste en un disque en fonte A à axe horizontal (Pl. VI, fig. 4) et en deux cylindres B, en fonte, à axes horizontaux disposés de part et d'autre du disque et pressés contre lui par des ressorts en lames de caoutchouc.
L'arbre sur lequel est monté le disque est dans le prolongement de l'arbre de l'un des gros broyeurs, et l'on peut les relier l'un à l'autre au moyen d'un embrayage. Quand le disque tourne, il provoque par simple adhérence le mouvement de rotation des cylindres, mais il se produit à la ligne de contact un mouvement relatif des deux surfaces,
l'une par rapport à l'autre, car la ligne de contact sur le disque, étant un rayon, a desvitesses . inégales en ses divers la
points, tandis que sur le cylindre la ligne de contact a même vitesse en tous ses points. Ce mouvement relatif ajouté à la pression est très-favorable à l'écrasement des matières. Le principe est celui de la meule, mais l'appareil en
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Classement des schlamms. Nous avons vu que les schlamms, au sortir des spitzcastes qui classent grossièrement les matières, après leur broyage, en trois catégories, grenailles, sables et schlamms, sont entraînés par un courant d'eau. Ils sont ainsi conduits dans un réservoir d'où une roue à godets les élève et les déverse dans un canal incliné en pente douce et interrompu par des caisses pointues dont les dimensions vont en croissant, de la première à la dernière, parce que la difficulté du classement et la lenteur du dépôt augmentent avec le degré de ténuité des schlam ms.
On sait que le classement se fait ainsi par gleichfiilligkeit. Toutes les spitzcastes d'Ammeberg sont à courant d'eau ascendant ;
mais l'eau arrive par un assez gros tube qui
plonge jusqu'au fond de la caisse, et non par un tube traversant la paroi. Cette disposition est préférable, parce que le jet vertical de bas en haut localise son action au centre de la caisse, et que, pour que son influence se fasse sentir, on est obligé de lui donner une certaine vitesse qui provoque TOME XI, 1877.