Annales des Mines (1877, série 7, volume 11)
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CONSOLIDATION DES CARRIÈRES SOUTERRAINES.
des parements en ligne droite ne présentant plus de redans, comme le plan fig. 2 en montre particulièrement des exemples. A la jonction des galeries, l'épaisseur des piliers a été portée uniformément à .2n2,1 5. L'ensemble de ces dispositions a pour effet, dans chaque rectangle compris entre
quatre galeries se coupant à angle droit, de contenir les remblais derrière un mur continu armé de contre-forts. Par exception, le long des deux galeries d'enceinte entre les-
quelles les grandes faces des piliers principaux ne sont écartées que de im,2o, les remblais ne sont contenus que par des bagues ou murs formés de moellons secs d'environ om,3o d'épaisseur. Encore, sur quelques points, a-t-il fallu renoncer à cette règle, toute d'économie, et remplacer les murs secs par des murs de soutènement en maçonnerie de mortier, ayant tantôt on',8o, tantôt 1 mètre d'épaisseur, comme dans les autres parties de l'ouvrage. L'épaisseur du mur d'enceinte souterrain varie suivant les points de lm,20 à im,8o, d'après l'état plus ou moins satisfaisant de la carrière. Il présente, mais seulement sous le réservoir de l'Ouest, des augmentations qui nécessitent une explication. Cette partie des consolidations était presque entièrement achevée lorsque la Direction des eaux et égouts, préoccupée de l'assiette des murs d'enceinte des réservoirs, projeta de fonder ce mur sur des arceaux reposant sur des piles en béton descendues jusque sur la masse de calcaire grossier. Ces piles de fondation devaient être espacées généralement de 12 mètres d'axe en axe, et présenter une section rectangulaire de 4 mètres de longueur dans le sens normal au mur de pourtour, et de 2 mètres de largeur. Les
piles d'angles devaient avoir 4 mètres de côté dans les deux sens. C'est pour porter la base de ces piles en béton qu'ont été exécutées les maçonneries supplémentaires qu'on peut voir sous les lettres PQ sur le plan fig. i. Combinées avec les piliers du projet primitif, elles forment des dés en maçonnerie de 6r°,25 sur 5m,50 de côté, présentant, par
RÉSERVOIRS DE MONTROUGE.
Soi
de om,75 sur rapport aux piles de béton, des empatements l'ouvrage et de i mètre les flancs, de 1'1,25 à l'extérieur de la galerie de pourà l'intérieur. Ces dés sont traversés par tour.
Di-
Après leur exécution sous le réservoir de l'Ouest, la rection des eaux et égouts a reconnu, en ouvrant les prepiles, que le miers puits destinés à contenir le béton des assises suffisamment régulières pour terrain formait des de recevoir, après achèvement des ouvrages souterrains consolidation, les fondations du mur d'enceinte du réservoir ; elle a, en conséquence, renoncé à descendre ces piles dans les marnes sur la masse calcaire et les a arrêtées été établanches, à une faible profondeur. Aucune pile n'a blie sous le réservoir de l'Est. Le toit de la carrière s'est montré généralement assez solide pour qu'on ait pu se dispenser de voûter les galeries, des et se contenter de faire saillir les assises supérieures les piliers ou bien de calfeutrer le ciel avec du ciment sur galepoints où des blocs menaçaient de se détacher. Les sont ries ne sont voûtées qu'en trois endroits, où elles se cloches hasard, passer sous des trouvées, par le fait du de fontis.
Les travaux exécutés pour consolider ces cloches méritent
d'être décrits à leur tour.
Au cours des traConsolidation des cloches de fontis. cloches vaux, on a découvert successivement cinq grandes
de fonds sous l'emplacement des réservoirs. Les hauteurs jusrespectives de ces cloches, depuis le sol de la carrière qu'à leur sommet et les dimensions de leur base elliptique carrière sont les suivantes, dans
au niveau du toit de la
l'ordre de leur découverte :