Annales des Mines (1877, série 7, volume 11)
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CONSOLIDATION DES CARRIÈRES SOUTERRA INES. CLOCHES.
Cloche n" 1.
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n° '2.
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n° 3. n" 4.
n' 5.
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HAUTEUR.
GRAND AXE.
PETIT AXE.
mètres.
mètres.
9,00 11,85 9,80 8,90 8,10
mètres.
9.50 10,00 8,00 5,60 6,30
4,00 6,00 0,20 3,00 1.90
Chacune de ces cloches, qui se sont formées soit pendant
l'exploitation, soit après l'abandon de la carrière, était obstruée à sa base par un cône d'éboulement renfermant b° de gros blocs provenant de la chute de la masse en ciel; 2° des blocs plus petits appartenant à la rochette ; et 5° des débris des bancs de marne, de caillasse et de sable immédiatement supérieurs au calcaire grossier. Le premier soin a été de déblayer les cloches en opérant avec la plus grande circonspection, en y établissant au fur et à mesure des étais et des palplanches afin de garantir les ouvriers et d'empêcher les éboulements, et en faisant marcher l'exécution des maçonneries par petites parties, en même temps que les fouilles. On a poursuivi dans ces travaux un double but ; on a cherché : à circonscrire les cloches avec des piliers en maçonnerie établis, autant que possible, de façon à soutenir leur débord, c'est-à-dire le contour-limite du toit de carrière non encore effondré ; 2° it remplir les cloches proprement dites jusqu'à leur sommet avec des matériaux convenablement choisis. On prévient de cette façon toute extension des fonds, soit en largeur, soit en hauteur ; et, en comblant le vide, on réalise la con, solidation complète du terrain supérieur, quand celui-ci n'est pas encore désagrégé. Tel était le cas sous les réservoirs des eaux de la Vanne. La grande épaisseur du recouvrement le faisait prévoir, et un puits spécial, foncé audessus d'une des cloches (n° 2), avait permis de le constater. Si les fontis avaient entraîné la dislocation du terrain supérieur lui-même, on aurait opéré d'une manière toute difb
RÉSERVOIRS DE MONTROUGE.
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férente, et l'on aurait fait reposer, aux endroits suspects, les piliers des voûtes du réservoir sur de hautes colonnes en maçonnerie ou en béton qui auraient traversé le mauvais terrain et les cloches, pour venir reposer sur le sol même de la carrière.
Pour réaliser le programme susindiqué, les procédés employés ont varié. Pour trois des cloches (n" 1, 2 et 5), il s'est présenté la complication des galeries qui devaient passer juste au-dessous d'elles et qu'on tenait à ne pas dévier, pour mieux assurer la régularité de position des piliers de consolidation toujours repérés par rapport au réseau des galeries , et disposés , comme on se le rappelle, exactement au-dessous des piliers correspondants du réservoir.
La cloche a. Cloche de fonlis remplie par-dessous. s'allonge au-dessus et dans la direction d'une galerie transversale. On a donné à celle-ci une largeur uniforme de l',20; et l'on a élevé les murs qui en forment les parois jusqu'à leur rencontre avec les bancs de roche demeurés en place au pourtour de la cloche. Ces deux murs, épais de 2.00 chacun aux points correspondants aux piliers du réservoir et de 1",20 dans les parties intermédiaires, ont été prolongés de plusieurs mètres en deçà et au delà de la cloche, et ont suffi, dans ces conditions, pour soutenir efficacement les bancs en ciel formant la partie inférieure des parois de la cloche ou les bords de l'échancrure produite au toit de la carrière par le fontis. Ces deux murs ont été reliés par une voûte, en plein cintre, de 0-,70 d'épaisseur, ayant son extrados au niveau de la partie supérieure du n°
banc de roche, lequel est de 5 mètres en ce point audessus du sol de la carrière. La cloche, ainsi réduite à sa partie supérieure, ne présentait dès lors plus qu'un vide de 4 mètres de hauteur qu'on pouvait consolider de plusieurs façons. Le moyen employé a consisté à ménager dans la voûte, au-dessous de la calotte, c'est-à-chie du