Annales des Mines (1877, série 7, volume 11)
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CONSOLIDATION DES CARRIÈRES SOUTERRAINES, ETC.
BULLETIN DES, TRAVAUX DE CHIMIE.
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La dépense totale des consolidations s'est élevée à 917.076,82. En en déduisant les frais de l'escalier, en fri
pierre de taille, donnant accès dans la carrière, le cotade s consolidations est en nombre rond de 909.000 francs. Si l'on divise cette somme par da superficie consolidée égale à 36. 000 mètres, on trouve que le prix de revient.du
mètre carré est de 2555. D'après la note manuscrite de M. Huet, ingénieur en
BULLETIN DES TRAVAUX DE CHIMIE EXÉCUTÉS
PAR LES INGÉNIEURS DES MINES
DANS LES LABORATOIRES DÉPARTEMENTAUX.
chef des ponts et chaussées, précédemment citée, les réser-
voirs coûtent en totalité 7 millions, sur lesquels il compter plus de 1 million d'acquisitions de terrains.
faut
I. LABORATOIRE DE MÉZIÈRES.
Ils reviennent donc à environ 190 francs par mètre carré
de superficie totale, et à 25,3o par mètre cube d'eau
Travaux de M. NIYOIT, ingénieur des mines: (EXTRAIT.)
emmagasinée.
Les eaux dérivées de la Vanne sont arrivées dans la bâche annexe des réservoirs le 12 août 1874 et ont été
PREMIÈRE PARTIE.
Anisées 1872-1875.
distribuées directement dans Paris par la conduite de 0m,80.-
Elles ont été mises dans le compartiment ouest supérieur le 2 9, décembre suivant, et, depuis le 6 novembre 1875, les quatre compartiments sont en service.
PHOSPHATES DE CHAUX DE LA CRAIE.
Nous avons visité, dans le courant du mois de juillet 1875, un gîte important de phosphate de chaux fossile, qui se trouve tout à fait à la partie supérieure de la craie, dans les environs de Mons (Belgique), au-dessus, par conséquent, des niveaux auxquels cette substance a été exploitée jusqu'à présent dans le terrain crétacé. On sait que, dans le Hainaut, la craie blanche avec silex ou système senonien, est recouverte par la craie grise, le poudingue de Cép/y et la craie tufeau de Maestricht.
Le poudingue est formé surtout par des nodules de couleur brunâtre, de grosseur variant de celle d'un pois à celle du poing, dont la surface est irrégulière, quelquefois perforée, et qui sont cimentés par une pâte calcaire de dureté variable; tantôt ils sont
complètement empâtés, tantôt on les dégage assez bien de la masse; on trouve en outre, dans ce conglomérat, des morceaux de craie durcie du terrain inférieur et des fossiles qui, d'après MM. Cornet et Briart, sont principalement des gastéropodes, des lamellibranches, des brachiopodes ou des oursins. L'épaisseur du poudingue est assez variable; elle est en moyenne de o',6o et dépasse rarement 1,50. Il forme quelquefois deux et