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GÉOLOGIE DE KONGSBERG (NouvÉGE).

GÉOLOGIE DE KONGSBERG (NORTVÉGE).

de ce plateau, passe la grande fahlbande, qui a une direction nord-sud, comme toutes les fahlbandes de Kongsberg, Si l'on porte ses regards plus loin vers l'est, on voit au delà et en contre-bas de l'Overberg, un second étage parallèle. C'est le plateau de l'Underberg, dont l'altitude varie entre 240 mètres et 3oo mètres, long, étroit et peu découpé, allant de la vallée du Kobberbergs à celle du Jondals. La seconde fahlbande principale passe le long de l'Underberg. On y remarque les haldes nombreuses des anciennes mines, d'où l'on tirait autrefois l'argent aurifère. Le flanc oriental de l'Underberg descend ensuite par une série de pentes escarpées jusqu'au lit du Laugen, au bord duquel est située la ville de Kongsberg, élevée de 154 mètres au-dessus du niveau de la mer. Cependant, du point où l'on est placé, on aperçoit encore, immédiatement au nord de Kongsberg, et en deçà du Laugen, une chaîne de collines nord-sud séparée de l'Underberg par une vallée plus ou moins nette. La principale de ces collines est la Storaas, qui surpasse de loo mètres l'Underberg. De l'autre côté du Laugen, le sol est moins découpé; une succession de pentes peu rapides s'élèvent jusqu'aux hau-

porte qui ouvre le district de Kongsberg, quand on vient du granite ancien. Des versants également très-raides limitent le grand plateau en question au nord et à l'est, vers le Laugen. Des pentes moins nettes et moins rapides le relient au champ de granite à l'ouest. La partie septentrionale du plateau s'appelle Vinoren là se trouve le second champ de gabbro au sud duquel se dresse le dôme du Dronningkoll, haut de 734 mètres, point le plus élevé du district après le Jonsknud. La carte géologique de MM. T. Dahll et Th. Kjerulf (fig. 1, Pl. VIII) est accompagnée d'un profil suivant la vallée de Jondal, depuis le lac Bolkesjô jusqu'au Laugen ;

teurs du Holtefjeld, au nord-est du district ; l'altitude y est d'environ 600 mètres. Enfin, au nord du quadrilatère déjà décrit, s'en trouve un second beaucoup plus allongé, et limité : au sud par le Jondals, à l'est et au nord par le Laugen, à l'ouest par les confins du granite ancien. Il est occupé par un plateau assez accidenté, ayant même niveau que celui de rOverberg , dont il est le prolongement, mais dont il a été séparé par la vallée de j'ondal, grande cassure aux flancs escarpés. Le champ de gabbro de l'Overberg se retrouve et termine de l'autre côté de la vallée ; il y forme le dôme du Jondalskoll. Les deux masses de gabbro qui encaissent ainsi la vallée se dressent comme les deux montants de la

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ce profil est reproduit par la fig. 2, Pl. VIII,

LES ROCHES DE KONGSBERG.

I.

§ L LA ROCHE FONDAMENTALE ET LE GRANITE ANCIEN.

I. ÉTAT ACTUEL DES CONNAISSANCES AU SUJET DE LA ROCHE FONDAMENTALE ET DU GRANITE ANCIEN.

La roche fondamentale et le granite ancien forment en grande partie le sol de la Norwége méridionale (*). C'est leur ensemble que l'on désignait, il y a une vingtaine d'années encore, sous la qualification générale de gneiss forwégien, sans distinguer les parties cristallines, mais stratifiées, des parties parfois feuilletées, mais éruptives. La plus grande confusion régnait à ce sujet avant les travaux de MM. Th. Kjerulf et T. Dahll pour la carte géologique de Norwége.

Le granite ancien est généralement formé d'une agglo(*) Carre géologique de la Norwége méridionale.