Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1877, série 7, volume 11)

GÉOLOGIE DE KONGSBERG (NonwÉGE).

GÉOLOGIE DE KONGSBERG (NORWÉGE).

puissance. Ici encore deux étages : l'un supérieur en quartau Hestgzites et schistes amphiboliques , qu'on voit gneiss gris, à Gulvik et plus juvnatt ; l'autre inférieur en

Râdningen, on traverse du gneiss, des schistes argileux durs, et des schistes micacés et calcaires ; le plongement

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haut dans le Hallingdal. Plus loin, vers le nord, à Nces, le Hallingdals-Elv reçoit la vallée un affluent, le Rukedals-Elv. Si l'on remonte de couches d'une très. de Rukedal , on voit une série s'aperçoit que cette énorme grande puissance; puis on épaisseur est repliée. (Voir la fig. 7, Pl. X.) Après avoir successivement noté des plongements de 6o°, 42°, 500, 600, tous vers l'amont, on retrouve la même série de couches, mais plongeant vers l'aval. Entre les deux points extrêmes du premier bras de ce repli, la distance en ligne droite est de 5.575 mètres. Le plongement moyen des couches est d'environ 45°. La puissance de la formation est donc 2.562-,5. Ici encore on est de 5.575- o,7 (sin 45°) amené à distinguer deux étages, l'un supérieur d'environ 1.170 mètres formé de quartzites, de schistes quartzeux, et de schistes amphiboliques interstatifiés, l'autre inférieur composé de schistes amphiboliques 'et de gneiss gris, ayant 1.192000,5, mais traversé par beaucoup de dykes de granite, qui devraient être déduits de l'épaisseur trouvée (s). « Si l'on aborde des coupes géologiques plus incertaines, on arrive à des puissances beaucoup plus grandes. Sur le chemin de Kongsberg à Tinoset par le lac Bolkesjâ (dans la vallée de Jondal), on traverse une série de couches puissantes normalement à leur direction. Le profil annexé à la carte géologique ,de Kongsberg (fig. 2, Pl. VIII) en donne un aperçu. De Bolkesjô si, quittant le chemin, on monte au Sigridfjeld, on rencontre des quartzites et des schistes quartzeux ; le plongement est de 17° et la puis-

sance de 600 mètres. Ensuite, sur le chemin de

Vik à

(*) Dans la fig. 7., Pl. X, l'étage inférieur n'est pas représenté tout entier.

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est de 20°, la puissance de 1.175 mètres. De Reidningen à Kopsland, il y a des schistes quartzo-amphiboliques et micacés; le plongement est de 5o° et la puissance de 1.725 mètres. De. Kopsland à Gransherred, ce sont des schistes micacés et des quartzites; le plongement est de 4o0 et la puissance de 964 mètres. Mais si l'on considère la coupe géologique du Sigridfjeld, on voit qu'il serait faux d'ajouter toutes ces épaisseurs, et d'en faire une formation continue de 4.5oo mètres de puissance. De telles épaisseurs ne se présentent que quand il y a eu recouvrement. » IV. DESCRIPTION PÉTROGRAPHIQUE.

Gneiss gris. Le gneiss gris de Kongsberg se compose de quartz en forte proportion, de mica généralement foncé,

et de feldspath toujours blanc, hémiédrique, difficile à déterminer. Il contient parfois du grenat. Il a une couleur nettement grise. Le quartz et le feldspath sont de grosseur variable. Les éléments de la roche sont orientés, et elle affecte même un commencement de schistosité. Elle est moyennement dure et sert dans le pays de pierre à bâtir (d'où son nom de Stenbrud). Schistes quartzeux. Roche à grains fins, composée presque exclusivement de quartz, avec un peu de mica, lequel manque souvent; contient fréquemment du grenat, qui peut arriver à prédominer, et lui est en général si intimement mêlé, qu'on ne le distingue pas à nu. Compacte et très-dure ; stratifiée en bancs puissants. Couleur générale d'un gris sale. Un bon type de schistes quartzeux se voit entre le pont du Kobberbergs (vis-à-vis de l'usine à vitriol), la mine de Helgevand. et le Jonsknud (fig. 1, Pl. I). Schistes micacés. Cette roche tantôt se compose de .