Annales des Mines (1877, série 7, volume 11)
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GÉOLOGIE DE IsIONGSIIELIG (NoalvÉGE).
GÉOLOGIE DE KONGSBERG (NORWÉGE).
Kobberbergs. C'est de la pyrite de fer très-peu cuivreuse; il est à remarquer qu'elle renferme seulement des traces d'argent ; elle tient un peu d'or, ainsi que du sélénium et du tellure. En résumé, lors des soulèvements de granite ancien et de gabbro, la roche fondamentale de Kongsberg a été plissée et comprimée ; les schistes moins résistants ont é.té étirés et ont donné lieu à des zones de froissement encaissées dans le gneiss gris. Quand sont venues les émanations sulfurifères, elles ont trouvé dans ces zones de froissement un chenal, la matière y étant plus spongieuse et la substance plus propre au dépôt, tandis que le gneiss gris s'opposait à l'imprégnation par sa nature physique et chimique. D'où sont nées les fahlbandes, zones de schistes froissés, imprégnées dans leur ensemble, niais sans loi. On voit que les fahlbandes de Kongsberg sont analogues aux ruschels du Ilartz. Sur la carte géologique du district argentifère (fig. 1, Pl. , sont représentées les principales fablbandes. Hors d'elles, on peut dire qu'il n'y a guère que du gneiss gris à la surface de la roche fondamentale. Les fahlbandes ont une direction sensiblement nord-sud, comme les schistes; plus généralement, elles contournent les champs éruptifs: ainsi le Dronningkoll à Vinoren est entouré de zones concentriques de froissement et d'imprégnation.
environ ; sa largeur est de 3oo à 36o mètres. Sur cette fahlbande, se trouvent également une foule d'anciennes mines, ainsi que les quatre mines encore exploitées aujourd'hui par l'État, savoir les mines des Pauvres (Amen
Les principales fahlbandes dans les schistes aux environs
de K.ongsberg sont les suivantes (fig. 1, Pl. VIII) : La grande fahlbande du plateau de l'Underberg ; elle va depuis le Kobberbergs au sud jusqu'au Jondals au nord; sa largeur est d'environ 6o mètres. Sur cette fablbande sont
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ritbe), du Roi (Kongens G.), du Secours-de-Dieu-dans-le
Besoin (Gottes Hülfe in der Noth G.), et de la Maison de Saxe (Haus Sachsen G.). 5° Plusieurs fahlbandes à l'ouest de
la grande fahlbande de l'Overberg, entre autres celles de la Krag G., de la Kunter G., de la vallée de Barlindal. 4° La fahlbande isolée du petit lac de Helgevand, à 8 kilom. à l'ouest de Kongsberg (sur la rive occidentale du lac). 5° Les prolongements au sud du Kobberbergs de plusieurs des fahlbandes précédentes. C'est sur la grande fahlbande de l'Overberg prolongée que se trouve la mine de pyrite (Kies G.) déjà citée. 6° Les prolongements des mêmes au nord du jondals, et les fahlbandes de Vinoren, lesquelles ne sont plus rectilignes et parallèles, mais irrégulières et courbes. 7° La fahlbande de la Skara G., de l'autre côté du Laugen, au nord-est de Kongsberg, dans la direction du
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Holtefjeld.
Le gabbro est souvent pyritifère. Tantôt ce sont des cristaux, souvent assez gros, qui parsèment la masse, tantôt c'est une imprégnation ne s'accusant que par la couleur rouille à l'air. L'allure des fahlbandes dans le gabbro est très-irrégulière.
Enfin, les débris de roche fondamentale, enclavés dans
le gabbro éruptif, peuvent être imprégnés et former alors une troisième catégorie de fahlbandes. §
ORIGINE DES FAIII,BANDES.
échelonnées beaucoup d'anciennes mines aujourd'hui aban-
données, entre autres la Segen Cottes G., ayant atteint, dit-on, 564 mètres de profondeur (fig. 3, Pl. VII1).--2 La grande fahlbande du plateau de l'Overberg ; elle va aussi du Kobberbergs au Jondals, et sa longueur est de 8 kile.
Dans la Norwége méridionale, les sulfures métalliques accompagnent fréquemment le gabbro éruptif. L'exemple le plus remarquable se présente sur la côte sud-est à BamTOME XI, 1877.
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