Annales des Mines (1877, série 7, volume 11)
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GÉOLOGIE DE KONGSESEG (NOE» ÉGE)
GÉOLOGIE DE KONGSBERG (NORWEGE).
même lorsqu'il se réduit ainsi à une simple feuille. Parfois c'est une feuille d'argent natif; le cas s'est présenté dans la Christiansstoll, au croisement d'un dyke de porphyre et d'un filon argentifère.
spécialement la mine la plus importante, celle du Roi, et décrire en détail ses filons, leur allure et la distribution du minerai dans leurs fentes des filons. La mine du Roi peut se diviser en trois zones, dirigées du nord au sud et inclinées de 6o à 200 vers l'est, qui ne sont autres que les trois zones déjà déterminées de la fahlbande et encaissent respectivement : les deux zonés extrêmes des colonnes d'enrichissement et la zone intermédiaire des colonnes d'appauvrissement des filons.
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Au niveau de 266 mètres de la mine du Roi, un rejet très-net du dyke de porphyre par le filon principal a été constaté par M. Kjerulf en 1865; il est représenté par la fig. 6, Pl. IX, qui est un plan. Le dyke avait une puissance de om,24 ; le rejet était de om,48. Près du rejet, une ramification du filon principal rencontrait également le dyke; elle se retrouvait de part et d'autre, sans altération de direction, et traversait évidemment le dyke ; mais la fente dans le porphyre était si mince, que les eaux minérales n'avaient pu y pénétrer et y déposer le moindre remplissage.
A un niveau très-voisin du précédent, le croisement du même filon principal avec le même dyke de porphyre était confus et brouillé, comme c'est le cas le plus fréquent. Nous avons dit qu'un autre dyke de porphyre noir avait été découvert, en 1825, dans le puits principal de la mine
des Pauvres. De 564 à 578 mètres, profondeur actuelle des travaux, il est rencontré par le filon principal et une ramification de ce filon. Les nombreux croisements, qui ont
pu être observés sur cette hauteur, se sont tous montrés obscurs, et ont soulevé des appréciations contradictoires. Mais les deux exemples ci-dessus mentionnés nous sem-
blent suffisants pour établir que les filons argentifères sont postérieurs au porphyre noir.
IV.
LA MINE DU ROI.
Après avoir déterminé les principaux systèmes de filons à Kongsberg et indiqué leurs caractères généraux dans les diverses parties du district minier, nous allons considérer
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La carte de la mine du Roi, dressée en 1865 par M. Holm-
1, Pl. IX), donne, en même temps que la coupe géologique du terrain, les coupes longitudinales des travaux à cette date. Voici, en anticipant un peu, comment sen (fig.
elle est conçue: 2, ZONE.
ZONE.
irc coupe suivant Le Sydgangs Drift. 2. coupe L'Hoveddrift. Le Garnie Vestre coupe Le Napoleons Drift.
3, ZONE.
Le Ny Vestre Drift.
Les trois coupes sont projetées simultanément sur un plan à peu près parallèle. Les conventions ordinaires relatives aux parties vues et cachées sont renversées, de façon que les excavations de la première coupe sont vues intactes, puis celles de la deuxième, autant que celles de la première, ne se projettent pas à la même place, etc. (*)
Les fig. ii à 13, Pl. X, et i à 5, Pl. XI, donnent une Série de plans de la mine du Roi, entre les niveaux de 212 mètres et de 3o6 mètres, avec l'indication des filons divers, d'après M. L. Sundt. La fig. 6, Pl. XI, donne le plan des mines du Roi et des Pauvres vers 38o mètres. (*) Les limes A, B, C, de la fig.
1,
Pl. IX, sont les traces de
3 coupes géologiques transversales de la mine du Roi, qui ne sont pas reproduites dans ce mémoire.