Annales des Mines (1877, série 7, volume 11)
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GÉOLOGIE DE KONGSBERG ( NORWÉGE).
GÉOLOGIE DE KONGSBERG (NouwÉGE).
mesure, les sulfures métalliques, ne se sont déposés qu'au croisement des fahlbandes, comme si les parties métalliques des émanations avaient été attirées vers les roches
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des roches et l'allure de la fente, et encaissant respectivement des colonnes d'enrichissement et d'appauvrissement des filons.
métallifères par composition ou par imprégnation. De même,
les filons sont argentifères dans le gabbro et stériles dans le syénite. L'influence des roches encaissantes sur la distribution du remplissage des filons est un fait établi aujourd'hui. L'imprégnation préalable des roches encaissantes par des sulfures métalliques est assez rare, mais son influence sur la distribution du remplissage, bien que moins connue, est admissible. D'après Durocher (*), il serait possible que l'argent ait été apporté par les émanations filoniennes à l'état de chlo-
rure ou de bromure, et que ces corps aient été décomposés par les pyrites des fahlbandes et précipités à l'état d'argent ou de sulfure d'argent (**). Les sulfures métalliques ont également pu produire un effet galvanique, une action de pile, et déterminer un dépôt de l'argent.
Quant à l'irrégularité de distribution de l'argent
dans enrichissante de la
les filons, elle n'infirme pas l'influence fahlbande. La fahlbande , zone froissée, est formée de couches, non pas régulières et régulièrement imprégnées, comme on l'a longtemps admis, mais ayant une allure des plus variables et étant imprégnées sans loi, comme nous l'avons montré. Cette irrégularité dans l'allure de la fahlbande et la distribution du remplissage ne doit d'ailleurs pas être exagérée, la
Nous sommes arrivés dans la mine du Roi à diviser fahlbande en trois grandes zones distinctes par la nature
APPENDICE. CARTE GÉOLOGIQUE DE LA NORWEGE MÉRIDIONALE PAR
MM. Tu. KJER5LF ET T. DAIILL. (Ministère de l'intérieur du gouvernement royal de Norwége.)
Roches stratifiées (*). Étages ou assises.
Conglomérat, grès, schistes argileux rouges
(") Des expériences faites par MM. Durocher et Malaguti trent la possibilité de cette action chimique.
mon-
Supposés dévoniens, jusqu'à présent sans
fossile. Calcaire à Orthoceras cochleatum. schistes marneux, schistes à graptolites supérieurs 8. Siluriens supérieurs. Calcaire à coraux, calcaire et schiste à pentamère . 7, 6. Calcaires sablonneux et schistes Calcaire à Chasmops et schistes marneux. Siluriens inférieurs. Schistes à graptolites inférieurs, calcaire à Orthoceras vaginatum 3. Terrain schisteux de Tromlhjem renfermant surtout des schistes micacés, talqueux et chloriteux, argiAvec quelques fossiles leux. siluriens. Quelques couches de calcaire ou de dolomie. Quartzites et schistes des Hautes-Montagnes ; quartSupposés taconiques zites, schistes quartzifères, schistes amphiboliques. 2 supérieurs. Schistes argileux à Dictyonema, calcaire à Olenus, 2. phyllade et divers schistes cristallins Tac oniques supérieurs. Quelques couches de calcaire ou de dolomie. Terrain sparagmitique renfermant surtout : sparagmite rouge et gris, grès à base de kaolin, poudinTaconique inférieur,
gues, schistes argileux rouges et gris, quartzite
bleu, schistes quartzeux talcifères
1.
jusqu'à présent sans fossile.
Quelques couches de dolomie ou de calcaire.
La roche fondamentale, surtout quartzites, schistes quartzeux, micaschistes, schistes amphibolitiques, gneiss à nodules de feldspath, gneiss gris. Quelques couches intercalées de calcaire cristallin, de dolomie et de pierre ()Haire.
(*) Annales des mines, 110 série, tome XV, p. 366.
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Supposée azoïque,
jusqu'à présent sans trace de fossile.
(5) Une échelle des terrains stratifiés de la Norwege méridionale a déjà été donnée par MM. Delesse et de Lapparent, dans la Revue de géologie pour les années 1866 et 1867, tome VI, page 269.