Annales des Mines (1877, série 7, volume 11)
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CONDENSATION DE LA VAPEUR
DE LA CONDENSATION DE LA VAPEUR A L'INTÉRIEUR DES CYLINDRES DES MACHINES Par M. CIL LEDOUX, ingénieur des mines.
CHAPITRE I.
I. Lorsque l'on veut comparer entre eux, au point de vue de la consommation du combustible, les résultats économiques fournis par des machines à vapeur de diffé-
rents systèmes, on est amené à chercher la dépense de vapeur correspondant à un certain travail. En effet, toutes choses égales d'ailleurs, c'est-à-dire la chaudière et le mode de chauffage étant les mêmes, la consommation de charbon par cheval et par heure sera proportionnelle à la dépense de vapeur employée pour produire ce travail d'un cheval. Si le S "cylindrèSdéS Machines constituaient une enve-
A L'INTÉRIEUR DES CYLINDRES DES MACHINÉS.
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l'échappement, puisqu'elles ont été mises pendant cette dernière période en communication avec un milieu ayant une température inférieure à celle de la vapeur d'admission. Une proportion plus ou moins grande de vapeur se condense et cède sa chaleur à une pellicule plus ou moins épaisse des parois métalliques. La détente commençant, la pression et par suite la température de la vapeur ambiante diminuent et une certaine portion de l'eau condensée s'évapore; la chaleur ainsi enlevée à la partie précédemment réchauffée des parois et à la vapeur condensée est employée : à réchauffer les parois nouvellement découvertes ;
à augmenter la pression de la vapeur ambiante, de manière que la courbe des pressions correspondant aux divers volumes, autrement dit la courbe du diagramme tracée par le crayon de l'indicateur, sera située par rapport à l'axe des x au-dessus de la courbe adiabatique qui résulterait de la détente, sans addition ni soustraction de chaleur, du poids de vapeur sensible et d'eau fourni par la chaudière pendant l'admission. A la fin de la détente nous avons donc un poids de vapeur Mx, plus grand que celui qui correspondrait au poids NI; de vapeur sensible détendue suivant la courbe adiabatique correspondant à la pression et au volume initiaux. La pellicule très-mince des parois, sensible aux variations de la chaleur intérieure, sera ramenée à la température T, 20
loppe imperméable à la chaleur, la dépense de vapeur par coup de piston serait immédiatement donnée par le volume décrit par le piston pendant la période d'introduction multiplié par la -densité -correspondant à la pression d'admiss'exposerait à de graves erreurs, si l'on supsion. Mais
correspondant à la pression P, de la fin de la détente, et
posait que le poids de vapeur réellement fourni par la chaudière fût égal au poids ainsi calculé, à ce qu'on a
il restera sur les parois une certaine quantité d'eau à
l'état liquide, qui sera la différence entre le poids to-
nommé le poids de vapeur sensible.
tal de vapeur poids Mx,.
2. Examinons en effet les phénomènes qui se produisent à l'intérieur d'un cylindre de machine.. Au moment où commence la période d'admission, la vapeur pénètre au-dessous de la glace du tiroir, et rencontre les parois métalliques qui ont été refroidies pendant
L'échappement s'ouvrant, la température du milieu gazeux s'abaisse brusquement, une partie de l'eau déposée
et d'eau M fourni par la chaudière et le
xi) s'évapore en enlevant de la chaleur à la pelliqui se trouvait à la température T et la
cule métallique
TOME XI, 1877.
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