Annales des Mines (1877, série 7, volume 11)
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CONDENSATION DE LA VAPEUR 5i4 1° Pour la période de détente dans le petit cylindre
A L'INTÉRIEUR DES CYLINDRES DES MACHINES.
[M(Xx0)-1-me]r=M;,M.(9.0q,1-xopox,p,)+Q'H-R'; (18) 20 Pour la période de détente dans le grand cylindre er
51(q, q31x,p2+x3p3)143-1R".
(19)
Si la détente dans le petit cylindre est assez longue pour qu'on puisse déterminer par le calcul Q,' avec une approximation suffisante, et si en même temps on a le soin on voit que de mesurer séparément les quantités nie et la détermination de Q,' et de Q, au moyen du diagramme par la méthode indiquée ci-dessus, fournit deux équations qui permettent de calculer les quantités M et X. Dans ce cas, on n'aura pas besoin de mesurer M et les diagrammes seuls, sans aucune autre observation, donneront la quantité de vapeur et d'eau fournie par coup de piston au cylindre
et la quantité d'eau qui y était mélangée. Si la détente dans le petit cylindre est trop courte pour qu'elle puisse servir à calculer Q,' avec une approximation suffisante, ou bien si les dispositions de l'appareil ne permettent pas de mesurer séparément les quantités ln, et on se trouvera dans le cas général. On déterminera M et
m', par l'observation directe et Q', par le calcul, comme il a été dit au paragraphe 17. En éliminant Q', entre les équations (18) et (19), on aura l'équation g [H(X---xo)± me+ m'jr, = A(G, + C53) 111(q, xoPoxiPi+ x2P2x3P3)± Q'3 -I- IV +II",
(au)
qui permettra de calculet X.
19. Toutes les équations qui précèdent ont été établies dans l'hypothèse oit le poids de vapeur et d'eau présent dans le cylindre à la fin de l'admission est égal au poids M de vapeur et d'eau fourni par la chaudière. En pratique,
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les choses ne se passent pas tout à fait ainsi ; au moment oit l'admission commence, il reste dans l'espace nuisible un certain poids de vapeur et d'eau provenant de la course précédente et qui vient en déduction de celui que doit fournir la chaudière. Si la contre-pression finale est faible, ce poids de vapeur et d'eau resté dans le cylindre est luimême très-faible et l'on peut supposer, sans commettre
d'erreur sensible, qu'il ne change pas d'état calorifique pendant la période de détente. Dans ce cas, les équations ci-dessus sont applicables, à la condition qu'on retranche des poids de vapeur Voyo et Viy, calculés au moyen des volumes Vo et \Ti, le poids de vapeur restant dans l'espace nuisible au commencement de la course, c'est-à-dire que l'on opérera sur les poids introduits M, (Voyop), et non sur les poids présents M Voyo et Viyi. 20. Il n'est plus permis d'opérer ainsi quand la contrepression finale est assez grande, ce qui arrive dans les machines sans condensation dans lesquelles la période d'admission est précédée par une période de compression plus ou moins longue. Tel est le cas des locomotives. [1
arrive alors en effet
10 Que le poids de vapeur resté dans l'espace nuisible constitue une fraction notable du poids total présent dans le cylindre à la fin de l'admission, et qu'on ne peut plus supposer que ce poids ne change pas d'état calorifique pendant la détente; 20 Que la compression développe une certaine quantité de chaleur, dont une partie est employée à augmenter la pression de la vapeur renfermée derrière le piston, et dont l'autre est absorbée par les parois métalliques dont la couche sensible est portée de la température 1, correspondant au commencement de la compression, à la température 1: corrrespondant à la fin de cette même période. Cette chaleur ainsi absorbée par les parois vient en déduction