Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1877, série 7, volume 12)

MACHINES D'EXTRACTION .

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diminuant à mesure que le sur un bras de levier qui va en le plus souvent, câble se déroule. Mais cette compensation, convenable de varier à. est loin d'être complète, et il sera pendant une cylindrée. mesure le travail moteur produit du reste rationnel, Au point de vue économique, il serait admise, de l'ametout en modifiant la quantité de vapeur prolongée pour toutes les ner au même degré de détente impossible de faire positions de la cage. Mais comme il est la manivelle motrice, varier la longueur du cylindre et de la détente d'une manière on devra chercher à faire varier convenable.

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de la machine de maOn calculera alors les éléments la plus prolongée, sa nière que, dans le cas de la détente la plus faible à force soit en rapport avec la résistance fera varier la détente à vaincre. Un appareil automatique mesure. forte pour déOn exige aussi que la machine soit assez marcherait qu'avec un câble marrer, lors même qu'elle ne serait à son point mort : ce et que l' une des manivelles exceptionnel, attendu que la cage descendante cas n'est pas taquets un peu avant que l'autre n'arrepose déjà sur ses à effectuer diverses rive au jour, oh elle aura du reste être capable de promanoeuvres. La machine devra donc très-considérable à un moment donné. On duire un travail et en faisant fonctiony arrivera en supprimant la détente ner la machine à pleine pression. distribuEn résumé, il sera convenable que l'appareil bien conçue remplisse les teur d'une machine d'extraction conditions suivantes il Changement de marche ; fortes Limites; su) Variabilité de la détente entre de automatique de la détente, el suppression de celte3') Variation ci à volonté.

également à Une pareille distribution pourra convenir

SYSTÈME DE M. L. GUINOTTE.

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une locomotive, sauf que la variabilité de la détente, au lieu d'être automatique, sera laissée entièrement à la dis-

crétion du mécanicien. Ces trois conditions peuvent être facilement remplies à l'aide de dispositifs à soupapes ; mais on a cherché toujours à les réaliser au moyen de tiroirs dont le mouvement,

mieux guidé, est plus à l'abri des causes perturbatrices,

surtout dans les locomotives. Jusque dans ces dernières années on n'employait guère que la coulisse de Stephenson ou celle de Gooch pour faire varier la détente et opérer le changement de marche à volonté.

Il est facile de s'assurer, à l'aide du diagramme de Zeuner, que la détente ainsi obtenue est fort limitée et qu'elle se fait dans des conditions très-désavantageuses sitôt qu'elle atteint un degré un peu élevé. Supposons le cas d'une coulisse de Gooch et soient OM (fig. 5, Pl. I) la manivelle motrice et en même temps la direction de la glace du tiroir ; OD, OD' les excentricités des deux excentriques guidant les deux extrémités cle la coulisse. On sait que le coulisseau, clans une position quelconque,

se mouvra comme s'il était actionné par un excentrique dont le centre se trouverait sur la corde BD'. Les positions comprises entre C et D correspondront à la marche dans un sens, les positions comprises entre C et D', symétriques des premières par rapport à OX, correspondront à la marche en sens contraire. Les diamètres des cercles polaires correspondant aux diverses positions du coulisseau seront, dans le diagramme, symétriques des excentricités par rapport à OY, et le lieu de leurs extrémités sera EE' parallèle à DD' et symétrique de cette droite par rapport au même axe OY. Enfin le lieu des centres de ces cercles sera -,(, qui est à égale distance de EE' et de OY.

Si nous faisons mouvoir le centre du cercle polaire

entre yo et y4, nous pourrons étudier successivement tous