Annales des Mines (1877, série 7, volume 12)
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SYSTÈME DE M. L. GUINOTTE.
MACHINES D'EXTRACTION.
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yaD 1, se prêter à toutes les exigences voulues. M. Guinotte,
dans sa brochure, écarte tout d'abord les distributions à double boîte à vapeur, celle de Gonzenbach, par exemple,
qui ne permet du reste pas à l'admission de varier entre de fortes limites.
Détente Meyer. - Le type le plus généralement répandu de distribution à tiroirs superposés, et qui réunit certainement le plus grand nombre d'avantages lorsqu'il s'agit
d'une machine à sens de rotation constant, est celui de Meyer, dans lequel les deux tiroirs sont conduits respectivement par deux excentriques fixes, calés sur l'arbre moteur. La variabilité de la détente s'obtient en allongeant
ou raccourcissant le taquet au moyen d'une vis à filets contraires, qui traverse les deux moitiés dont il se compose (fig. 6, PL l). On conçoit que l'on puisse obtenir ainsi tous les degrés d'admission voulus.
Lorsqu'il s'agit d'obtenir le changement de marche, il suffit de transmettre le mouvement au tiroir principal par l'intermédiaire d'une coulisse de Gooch, dans laquelle on maintient le coulisseau toujours à fond d'un côté ou de l'autre, selon le sens de la marche, et de caler l'excentrique de détente avec une avance angulaire de 900, c'est-à-dire à 1800 de la manivelle, symétriquement par rapport aux
deux sens de rotation. Toutefois M. Zeuner déconseille l'emploi d'un angle d'avance aussi considérable, surtout lorsqu'on prend l'excentrique de détente égal à celui de distribution, ainsi qu'on fait quelquefois dans la pratique.
La raison en est que dans ces conditions les détentes (fig. 7) la position faibles sont sacrifiées. Soit en.effet de la manivelle à l'instant où l'orifice d'admission dans le cylindre est fermé par le tiroir principal. Nous savons que la détente a commencé pour une position de la manivelle OM, dont le prolongement passe à l'intersection du cercle
polaire relatif et d'un cercle décrit de 0 comme centre avec un rayon égal à AB (fig. 6), dimension que nous avons
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précédemment appelée y. Mais ces deux cercles ont deux points d'intersection ; le premier correspond en effet à la fermeture des lumières du tiroir par le taquet, mais le second correspond à la réouverture de ces même lumières, réouverture qui ne doit se produire que lorsque les lumières de la glace sont elles-mêmes fermées, c'est-à-dire quand la manivelle a dépassé la position OM.. Il sera donc op-
portun de placer le centre C du cercle polaire relatif un peu au-dessus de OM'(,,; de cette manière, les deux points
d'intersection des deux cercles se trouveront de part et d'autre de OM'., quelle que soit la valeur de y. D'autre part, C devra se trouver un peu au-dessous de OM, position de la manivelle correspondant à l'ouverture des lumières principales; et cela afin que, dans les fortes détentes, lorsque y change de signe et devient semblable au recouvrement extérieur du grand tiroir, il n'y ait pas à craindre de supprimer, par une raison géométrique analogue, une partie de l'admission anticipée, voire même de l'admission proprement dite, pendant les premiers instants de la cylindrée. La position du centre C dans l'angle Mc,OM'c,, est donc tout indiquée.
En donnant à y le signe du déplacement relatif nécessaire à la fermeture des lumières du tiroir, et en désignant par OM), la tangente au cercle polaire relatif, on reconnaîtra que :
y sera positif pour les admissions courtes cessant avant la position OM), de la manivelle;
y sera nul peur une admission coupée à l'instant où la manivelle se trouve dans cette position; y sera négatif lorsque la période de détente ne commence qu'après la position 0M), de la manivelle.
Ces considérations nous amènent à adopter pour les excentriques une situation telle que OD et OF, OM étant la manivelle à son poids mort. Or, supposons que F vienne à