Annales des Mines (1877, série 7, volume 12)
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MACHINES D'EXTRACTION.
M. Rieder obDétente à tiroir cylindrique de lieder. tient également une variation rapide de la détente en modifiant l'appareil Meyer d'une manière fort ingénieuse sans en changer aucunement le principe. La détente Rieder a été appliquée à Pi'ibram (Bohême). Elle est d'autant plus intéressante qu'elle y a été adoptée pour la construction de la machine du puits Aclalbert, c'està-dire de celle qui fait le service de l'extraction dans le puits le plus profond du monde entier (*). Soient (fig. 12) abcci,a'bre'd' les lumières de la glace du tiroir ; abri', a'b'e'f' les lumières du tiroir distributeur ;
ghk un taquet triangulaire unique dont les bords gh, gk sont toujours respectivement parallèles à ae et b'f'.
En faisant mouvoir le taquet dans la direction perpendi-
culaire à l'axe du cylindre, on pourra réaliser tous les degrés d'admission. Supposons bf et aie' convenablement écartés. Lorsque le taquet aura été déplacé vers A d'une quantité suffisante pour que, dans le mouvement des deux
tiroirs, hg ne puisse dépasser bf et que de même kg ne puisse dépasser ci é, la détente sera celle que donnerait le tiroir distributeur s'il était seul. L'admission sera donc complète. Elle sera au contraire d'autant plus faible que le taquet aura été poussé plus loin dans la direction B. Cela posé, on peut faire subir à cet appareil plusieurs transformations. D'abord nous pouvons aussi incliner les lumières de la glace l'une sur l'autre. Nous nous dispenserons ainsi de recourber la conduite de la vapeur dans l'intérieur du tiroir distributeur. Nous pouvons aussi, si cela (*) Le puits Adalbert a atteint en 1875 la profondeur de 1.000 mè-
tres. C'est à cette cote que se trouve installée la dernière recette; mais l'engin actuel d'extraction a été disposé de manière à suffire jusqu'à une profondeur de 1,20 mètres.
SYSTÈME DE M. L. GUINOTTE.
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est utile, reporter les deux lumières aux deux extrémités du cylindre. C'est ce qui a été fait à Wibram. Le taquet hkf est alors partagé en deux segments trapézoïdaux reliés par une tige. Enfin il n'y a rien de changé au principe de l'appareil, si la surface supérieure du tiroir distributeur, au lieu _d'être plane, devient cylindrique. Les lumières seront alors délimitées par des portions d'hélice, et le taquet sera un cylindre dont les deux extrémités seront découpées hélicoïda.lement. Les fig. 13, 14 et 15, Pl. I, représentent les tiroirs de la machine du puits Adalbert. Il suffit de tourner la tige du taquet
autour de son propre axe pour obtenir tous les degrés de détente voulus. En disposant convenablement des diverses dimensions, on peut réduire à 900 l'angle que devra décrire le 'taquet pour passer de la position d'admission complète
à celle correspondant à la détente la plus prolongée, en passant par tous les degrés intermédiaires. On peut difficilement imaginer un dispositif plus simple.
Cependant telle qu'elle a été adoptée à Param, cette solution ne présente pas tous les avantages que nous pouvons actuellement demander à la détente Meyer. Afin de satis-
faire aux exigences du changement de marche, on s'est contenté de caler l'excentrique de détente à l'opposé de la manivelle, et nous avons vu que ce n'est 'pas là la situation la plus avantageuse que l'on puisse donner à cet organe. Le diagramme de la machine de Piibram est représenté fig. 16, Pl. I. On voit que, malgré la dimension relativement
grande de l'excentrique de détente, l'admission ne peut dépasser les o,78 de la course du piston sans se faire en deux fois. Il est vrai qu'à ce faible degré de détente la réouverture des lumières n'a plus une importance bien considérable, mais rien n'empêche de combiner le tiroir de Rieder avec le levier de M. Guinotte, de même que nous avons combiné le levier de M. Guinotte avec le dispositif de M. Racher. Nous obtiendrons ainsi une solution coin-