Annales des Mines (1877, série 7, volume 12)
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SYSTÈME DE M.
MACHINES D'EXTRACTION.
rayon 0), se trouvant sur le prolongement de la position de la manivelle OM), pour laquelle l'admission doit être coupée. Pour que cette intersection soit possible, il faut que cc' ne soit perpendiculaire à aucune des directions que peut et ONI., et si l'on consiprendre la manivelle entre
dère le point 01, symétrique de 0 par rapport à la ligne des centres, ce point 0, devra se trouver dans l'angle MOM'.. Il suffirait que ce point tombât sur la droite OM'. pour que l'admission complète ne devînt possible que par l'emploi de mécanismes de dimension infinie. La deuxième condition, traduite géométriquement, revient à dire que le deuxième point d'intersection À', du cercle de rayon y avec l'un quelconque des cercles polaires relatifs, ne doit jamais se trouver au-dessous de la droite OM'.. Or il est évident que tous ces cercles passeront par 01 symétrique de 0 par rapport à cc', et tant que 0, se trouvera dans l'angle Mc,OM'., le point À' ne pourra se trouver au-dessous de 0M1.; car 0 étant en général en dehors du cercle y, se trouve placé entre À et À', et peut tout au plus se confondre avec À' si 001 devient égal à y.
La deuxième condition est donc réalisée en même temps que la première et d'une manière fort simple. Mais le lieu
des centres étant nécessairement une droite, à cause des mécanismes dont nous disposons, il ne sera pas possible de satisfaire à la troisième condition également bien pour tous les cercles. Leurs diamètres seront nécessairement inégaux; mais la direction de la ligne des centres cc' étant fixée, nous pouvons encore disposer de sa distance au point 0. Nous ne pouvons évidemment la faire plus petite que Y
mais rien ne nous empêche de la faire égale à cette quan-
tité en vue de réduire les frottements, car la vitesse de fermeture des lumières est encore bien suffisante. Les conditions posées nous amènent donc à placer le point 0, sur l'arc ato du cercle y. Ce point n'est donc pas
L. GUINOT TE.
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entièrement déterminé, mais plus il s'approche de a, plus le laminage diminue ; plus au contraire il est près de (0, plus les frottements sont réduits. Dans la pratique, on se conforme à la règle suivante énoncée par M. Guinotte « Mener la droite cc' perpendiculaire à OQ , position
de la manivelle pour laquelle la lumière de la glace déjà fermée de3 ou y a L-
est
millimètres, et à une distance de 0 égale
.
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Remarquons toutefois que 00, peut être plus grand que y; on y gagne en vitesse de fermeture, mais à mesure que cc' s'éloigne de 0, c'est le frottement qui s'exagère. Détermination de la longueur à donner au taquet.- On reconnaît (fig. 1, Pl. H) que depuis l'admission ,16 jusqu'à l'admission complète, le centre de l'excentrique de détente variera de F5 à n'est pas bien nécessaire, en général, de descendre jusqu'à l'admission o. Cette condition allongerait beaucoup la ligne des centres et par conséquent la coulisse de détente, sans grand intérêt. Aussi considère-t-on dans la pratique une admission de A comme suffisamment
petite. Ces limites étant posées, nous pouvons indiquer la longueur qu'il faut donner au taquet de détente. Il est évident que le frottement étant proportionnel à la pression, il y a tout intérêt à donner moins de prise à cette dernière en rendant le taquet le plus petit possible. C'est en vue de réduire sa dimension que M. Guinotte donne aux ouvertures du tiroir principal une forte inclinaison vers l'axe. ,Mais si Ion exagère ce rapprochement des lumières, il pourrait
arriver que pour un écart trop fort du tiroir de détente la vapeur se réintroduise par le bord postérieur de cet organe.
Cette circonstance, pour se produite, exige un déplacement:
1+7/ TOME XII, 1877.
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