Annales des Mines (1877, série 7, volume 12)
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SUR LA SUBDIVISION DE TLEMCEN.
NOTICE GÉOLOGIQUE
ainsi les calgénéralement agrandi les fissures et laissé dont l'ensemble caires superficiels à l'état de blocs isolés, Par suite de forme couche plus ou moins bien marquée. très-nette sur certains cette circonstance, la stratification, d'autres. points, est à peu près indiscernable sur beaucoup très-compactes, gris ou bleuâtres, Tous ces calcaires sont assez souvent subcristallins. point connue, La puissance réelle de cette formation n'est dans le voisinage des et souvent elle semble très-faible du Fillaouschistes anciens. Mais au Sfyan et au pied est cen, on peut affirmer qu'elle dépasse 5o mètres. vraie empêchent de Les incertitudes sur la stratification prendre une mesure précise. reposent Ainsi que je l'ai indiqué ci-dessus, ces calcaires discordante, et sur les schistes en stratification absolument les assises voile plus souvent transgressive. Bien plus, de sines des schistes en contiennent très-fréquemment parallèles à la nombreux débris, disposés à plat en zones aspect stratification. Elles prennent alors elles-mêmes un même rubané et peuvent être qualifiées de calcschistes; en moindre que temps elles prennent une épaisseur beaucoup dans le reste de la formation. terrains inféSi la discordance de ces calcaires avec les n'en est pas de même avec le terrieurs est complète, il constater aurain supérieur. Là, au contraire, je n'ai pu Cependant il suffit cune discordance visible au contact. que les de jeter les yeux sur la carte pour reconnaître ont calcaires, même par rapport à ce terrain supérieur, Cette allure toute l'allure d'une formation indépendante.
concorde bien avec les faits paléontologiques qui paraissent les caldémontrer l'existence d'une grosse lacune entre J'ai trouvé caires et les marnes immédiatement supérieures. divers points assez nombreuses sur en effet des ammonites auprès du des îlots calcaires, notamment dans les Traras, loin des Ouled marabout de Sidi Ahmed bel Hassen, et non
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Zekri, l'un de ces points sur le flanc droit et l'autre sur le flanc gauche de la vallée de l'oued Hammam. On en trouve
missi au col de Souk el Arba, un peu au sul du marché. Ces échantillons ont été examinés par M. Pomel et par M. Vélain, qui ont été unanimes à y reconnaître la faune du lias supérieur. Ils proviennent des couches les plus élevées de la formation calcaire. Celle-ci est donc tout entière liasique.
Dans les marnes supérieures, au contraire, les fossiles rencontrés en plusieurs points appartiennent tous à l'étage oxfordien ;
il y a donc une lacune remarquable entre les
deux formations. Ce n'est pas seulement dans les Tramas que j'ai rencontré
des ammonites, il y en a aussi sur le Slib et aux environs de la mine de Tléta, non loin du village de Khemis. L'existence et la caractéristique tant paléontologique que stratigraphique des calcaires du lias supérieur sont donc certaines tant au nord qu'au sud de la plaine de Marnia. Mais
j'ai remarqué aussi un certain nombre d'îlots du même terrain dans la partie nord-est de la subdivision chez les Ouelhassa. Ici l'attribution n'est plus aussi certaine, et voici pourquoi : il manque d'abord la caractéristique stratigra-
phique du côté supérieur. Ces calcaires, en effet, passent sous un système de marnes ; mais ce système, dont il sera question plus bas, est fort différent des marnes oxfordiennes. et appartient à l'époque crétacée. il n'a malheureusement
pas été possible de voir si le contact a lieu en discordance marquée ou autrement. La première hypothèse est seulement la plus probable. La caractéristique paléontologique manque aussi jusqu'à présent, aucun fossile n'ayant encore été rencontré jusqu'à présent dans ces îlots orientaux. Mais d'autre part, les calcaires de ces îlots ressemblent aussi exactement que possible aux calcaires liasiques des Trains. Ils reposent comme eux sur les schistes, et mème quelquefois ils reposent en ceinture sur les îlots schisteux, teprésen-