Annales des Mines (1877, série 7, volume 12)
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SUR LA SUBDIVISION DE TLEMCEN.
NOTICE GÉOLOGIQUE
agrégés, le plus souvent verdâtres, 100 mètres ;
40 Assise de grès quartziteux ,
puissance environ
puissance environ
oo mètres.
On est donc conduit à attribuer au moins 7 oo mètres de puissance à ce terrain. Du reste, on en trouve des lambeaux jusqu'à l'altitude de 770 mètres tout près du point culminant de la crête de Dahar ed Dis. On en trouve aussi des traces à toute hauteur dans la vallée de l'oued Ahenaï, de sorte qu'il est évident que cette vallée préexistante dans les schistes anciens a été remplie par le cartennien, et que ce dernier a été presque totalement enlevé par dénudation sur une épaisseur de plusieurs centaines de mètres. J'ai cité plus haut les points où la coupe est le plus facile on ne à saisir. Du côté occidental du grand îlot schisteux, poudingues voit qu'une épaisseur relativement faible des domine. c'est l'assise marneuse qui de l'assise inférieure, et juraspour des marnes Je l'avais prise antérieurement de Nemours. C' est pourquoi siques, en y arrivant du côté j'ai été forcé de laisser sur ce point une lacune dans ma carte.
Dans la partie sud-est du massif cartennien des Traras, on voit surtout l'assise marneuse, avec une certaine quantité des poudingues inférieurs, et aussi un peu des poudingues supérieurs, notamment entre le Djorf el Ahmar et sur le flanc ouest du chaînon helvétien de Ras ben Adam; les roches cartenniennes sont en ce point très-rouges, par dans suite d'infiltrations ferrifères. Cet état est exceptionnel dans les le massif des Traras ; c'est au contraire la règle îlots de la basse Tafna, dont il me reste maintenant à faire la description. coloCes îlots se distinguent avant tout par leur intense ration rouge, à l'exception de celui qui se trouve le premier sur la rive gauche de la Tafna au sud de la grande plâtrière, Celui-là n'est coloré en rouge que tout à fait à sa base.
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Le reste se compose d'une alternance de grès tendres, les uns jaunes, les autres rougeâtres (et non pas rouges), les autres verts avec quelques alternances de marnes vertes fort peu épaisses. Ces couches sont très-fortement relevées suivant une direction N. 4 à 50 E. (Vercors) avec plon-
gées à l'est; au point de contact de cet îlot avec le basalte et l'helvétien, du côté nord, ces couches, avec leur forte inclinaison, contrastent fortement avec les strates horizontales de l'helvétien, le tout étant recouvert par le basalte. C'est une discordance tout à fait classique, et la plus nette que l'on puisse désirer. Dans les autres îlots comme dans celui-là, les couches sont fortement relevées presque partout suivant la même direction avec fortes plongées à l'est. La succession de strates que l'on y observe est la suivante 10 Poudingues rouges formés de galets de médiocre grandeur, cimentés par un peu de marne rouge; ces galets proviennent évidemment des roches du terrain de Tahouaret, dont leur intérieur présente tous les caractères; l'extérieur de chaque galet est rougi par une pellicule ferrifère. Ces poudingues ont au moins 2 o mètres d'épaisseur, et leurs
lits sont séparés par quelques minces couches de poudingues à éléments plus fins, ou même de sables; 2° Alternance d'un très-grand nombre de lits de sables ou grès tendres rouges, d'une petite quantité de couches assez minces de poudingues semblables aux poudingues inférieurs, de quelques lits de marnes rouges, et d'un certain nombre de lits assez minces d'une marne verte ; le tout d'une puissance indéterminée, mais :qu'on ne saurait évaluer à moins de ioo mètres. Ces lits de marnes vertes, examinés de près, ne m'ont point semblé homogènes ; ils semblent formés par la superposition à plat de fragments de marnes détachés d'ailleurs. Ce seraient donc par le fait de véritables poudingues sans ciment à éléments très-petits et plats. Ces lits exceptés, toutes les autres couches sont for-